Vénus Callipyge

Faut que j't'avoues une chose mon pote. C'est pas évident tu sais.

C'est un truc qui doit remonter à l'enfance, un de ces traumatismes dont on ne sait jamais trop comment ils font leur niche au fond de la caboche. Des images imprimées, gravées au fer rouge dans ton ciboulot.
Des obsessions étranges aux racines mal définies qui hantent tes nuits, qui te sautent à la gueule dès que tu fermes les yeux. Ce genre de marotte qui trotte dans ton subconscient et grignote tout ce qui n'est pas en rapport avec elle, une saloperie de parasite qui s'insinue partout, qui nécrose les parties encore saines de ton pauvre cerveau.
Une idée, une rêverie, quelque chose d'intangible et pourtant si présent, si réel.

Bref, j'adore les culs.

Je ne sais pas d'où ça me vient mais je porte une véritable admiration aux postérieurs féminins. La courbure des reins, la fesse arrondie, la hanche fine, tout ces petits détails me transporte vers de merveilleuses contrées pleine de filles peu farouches, de fessiers souriants et de draps malencontreusement souillés.
Depuis que je suis môme je passe mon temps à contempler les fessiers. De toutes formes, de toutes les couleurs, de tous âges. Pas de racisme imbécile ou de "jeunisme" indélicat, rien de tout ça.
La fesse en tout genre attirait (et attire encore) mon regard innocent et délicieusement intelligent. Pupille dilatée par l'excitation et les nombreuses drogues bon marché, je me rinçais la rétine sur ces monts-de-Vénus inconnus qui avaient la malchance de croiser mon chemin. Mon oeil expérimenté et gourmand se jetait tout naturellement vers la partie inférieure de ces femmes innocentes qui ne se doutaient pas le moins du monde de l'analyse pointilleuse et argumentée que je faisais de leur arrière-train. Les popotins de toutes sortes faisaient mon bonheur, mais ma fascination quasi mystique pour les postérieurs ne m'empêchaient pas d'avoir mes préférences, mes propres critères d'excellence.
Pour tout dire ce sont les callipyges. Ce sont les callipyges qui ravissaient l'amateur passionné que je suis, encore elles qui faisaient secrètement mon bonheur et le malheur des pauvres élastocs de mon slibard.
Malgré la tolérance dont je faisais preuve pour les culs plats ( Big Up au Djee !) ou les fessiers inversés en forme de "V" (Big Up au Guytou !), je restais fasciné par la rondeur, l'imposante rondeur de la fesse charnue, la rotondité spectaculaire des gros culs.

Mon appétit inassouvi et inassouvissable de chair à string me menait inexorablement vers ces sites magiques où des millions de fessards rebondis m'attendaient bien sagement dans les innombrables videos mises en ligne gracieusement par quelques esthètes du porno, dont l'ami Lazein fondateur officiel du tag "Hairy Granny", et qui vit désormais comme un millionnaire grâce à ces mamies non épilées.
Dans mes recherches quotidiennes et assidues, je rencontrais bon nombre de demoiselles dont les attributs démesurés réjouissaient mes appétits et entretenaient le feu de la passion.
Gianna Michaels, Carmella Bing et autres Sasha Grey me rendaient visite dans ma solitude informatique, venant mettre régulièrement de l'eau à mon moulin obsessionnel, continuant à aiguiser mon regard de braise.
Et puis. C'est après de nombreuses heures de travail devant un de ces sites qui se regardent d'une main où je contemplais ces dames qui tentaient vainement de faire pétiller mon oeil blasé, que je la vis.

Elle... ! Alexis... ! Alexis Texas... !!

Mon sang (et mon slip) ne fit qu'un tour. Mon Dieu ! Quelle beauté !
Des yeux de chat, un regard à exploser les braguettes, une bouche voluptueuse, un sourire carnassier et un PUTAIN de cul !
Car oui messieurs-dames, après toutes ces années de recherches intensives, de nuits blanches sur la béquille et autres crampes de l'écrivain dus à la manipulation excessive de ma plume, je la trouvais.
La fesse de mes rêves ! Ce Bubble Butt inouï qui semblait défier les lois de la nature.
Ce cul- monde magnifique rond comme notre bonne vieille terre, ce cul comme une planète nouvelle (visitée maintes fois tout de même) où tu pourrais vivre des siècles, cette lune glabre où rien ne pousse mais où il y a toujours quelque chose à manger.
Ces fesses hypnotiques, ce cul glorieux qui pourrait conquérir le monde, ce postérieur comme le totem d'une nouvelle religion où les nombreux fidèles se prosterneraient devant les images de ce cul surhumain priant pour le retour de ce messie joufflu sur la terre des hommes.
Ces vidéos par dizaines où la belle Alexis dévoile ses courbes pour le bonheur des croyants du monde entier. Des vidéos comme un livre saint, édictant les règles, énumérant les bienfaits et miracles du divin cul d'Alexis pour les générations futures.
Mes recherches n'auront pas été vaines, mes supplications pour l'arrivée du cul parfait ne seront pas restées lettre morte.
J'avais trouvé LE cul parfait.. MON cul parfait !
Je restai là, extatique, transi face à cette croupe idéale comme un môme devant un marchand de glace. Je regardais ces courbes et j'étais bien.

Alors ce n'est pas un petit Z fauché aux effets spéciaux dégueulasses et au jeu d'acteur approximatif qui viendra entacher ma foi, salir avec cet amateurisme cinématographique mon obédience envers le cul miraculeux de la divine Alexis.
Non mes amis, rien ne pourra me détourner de la vérité dorénavant. Personne ne m'interdira de rêver.
Rien ne m'empêchera de tenter d'envahir le Texas avec l'armée de Mexicains qui chevauchent dans mon calbut. RIEN NI PERSONNE !
J'y arriverai. Je deviendrai coûte que coûte gouverneur du Texas.

Attends-moi Alexis ! J'arrive ! ! !