Scream
Masterpiece ! J'attendais de voir De Palma atteindre la maturité qui poignait à travers Phantom of the Paradise, et que je n'avais pas vu dans Carrie. Et là, c'est éblouissant ! Blow Out...
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le 1 sept. 2014
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Blow-up (Michelangelo Antonioni, 1966) retraçait le parcours d'un jeune homme, Thomas, qui essaie de sortir du milieu de photographe de mode, qui lui permet de gagner sa vie, pour devenir photographe d'art. Ici, Jack veut sortir de son travail de preneur de son de série Z pour le plus grand destin de redresseur de torts et devenir metteur en scène de sa propre vie. Chez Antonioni, il s'agissait d'agrandir (blow up) l'image initiale pour mieux la comprendre. Pour De Palma, la réalité a explosé (blow out) et il s'agit de réunir une centaine de photogrammes et une bande son pour aboutir à un montage cinématographique. Blow-up décrivait un éprouvant parcours vers la libération artistique. Quinze ans plus tard, Blow out révèle la vanité du travail de metteur en scène quand ce sont abattu sur l'Amérique l'assassinat de John Kennedy, l'accident de Chappaquiddick (1969) impliquant Ted Kennedy et sa maitresse, le Watergate et ses microphones indiscrets (voir suite de la critique ici).
Créée
le 19 mars 2017
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