Le syndicat du crime
Fin des années soixante-dix, le scénariste phare du nouvel Hollywood se lance dans la réalisation après avoir écrit pour Scorsese (Taxi Driver), De Palma (Obsession) et même un peu Spielberg...
Par
le 3 août 2013
39 j'aime
1
Blue Collar réalisé par Paul Schrader, qui sortait à peine du succès en ayant été scénariste du Taxi Driver de Scorsese, est un film plutôt habile. Il s'agit d'une critique sociale sur plusieurs niveaux, réussissant à faire passer une "étude" sociale grâce à de la comédie, du polar et même du suspense donc en étant divertissant sans pourtant jamais tomber profondément dans le cinéma de genre. Trois amis, collègues dans une usine de Détroit fabriquant des voitures, sont frustrés par leurs situations professionnelles et par conséquent financières, ils décident d'agir en braquant avec des remords la caisse de leur syndicat ! Le scénario prend son temps pour en arriver là, car on nous dresse d'abord un portrait de la Classe ouvrière américaine, de l'exploitation de celle-ci par le Capital qu'on pourrait même décrire de "pousse au crime" et de la corruption syndicale, bref tout le monde en prend pour son grade dans ce Blue Collar, et fini de façon très amère dans une dernière scène symbolique ou les deux amis s'insultent racialement. Visuellement Schrader s'attache à montrer ce milieu sous un jour non romantisé, c'est crasseux et huileux, de la fumée, des étincelles et puis les bières au bar situé à côté de l'usine, on sent une volonté réaliste chez Schrader. À l'affiche nous retrouvons Harvey Keitel mais qui laisse la tête à Richard Pryor notamment pour ce qui concerne les touches comiques ainsi que Yaphet Kotto et Ed Begley Jr.
Créée
hier
Critique lue 2 fois
1 j'aime
Fin des années soixante-dix, le scénariste phare du nouvel Hollywood se lance dans la réalisation après avoir écrit pour Scorsese (Taxi Driver), De Palma (Obsession) et même un peu Spielberg...
Par
le 3 août 2013
39 j'aime
1
Des boulons récalcitrants, du métal malmené par des presses hydrauliques aux mains d’ouvriers aux gestes robotiques, des vapeurs de peinture laissant planer dans l’air une vapeur enivrante qui permet...
Par
le 17 oct. 2014
13 j'aime
2
Un excellent polard social tel que le cinéma américain n'en produit plus depuis longtemps. On trouvera ici une fort bonne illustration des mécanismes de l'exploitation et du système qui le produit...
Par
le 2 avr. 2013
10 j'aime
François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...
Par
le 22 nov. 2023
11 j'aime
2
Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...
Par
le 27 oct. 2014
10 j'aime
4
Typiquement le genre de réalisation et de production qui se repose sur son couple de stars. Ingrid Bergman de retour de son séjour italien et avec un jeu plus naturel et Cary Grant en pleine période...
Par
le 15 nov. 2019
8 j'aime