L'absence totale d'adversité

Trois personnages : le prodige, le vieux de la vielle, et l’outsider. Et c’est l’histoire de leur irrésistible ascension dans le milieu du jazz.

Ce film me rappelle le Petit Chef. En fait, c’est un film de super-héros : nos héros vont de mini-challenges en mini-challenges (la première représentation, le festival…) où ils rencontrent des antagonistes qui ne croient pas en eux (le mec du festival qui trouve que « jouer du jazz » est trop vague…) qu’ils convainquent par la force de leur musique.

Puis vient l’arc qu’on attendait tous, celui de la médaille d’or, l’admission au club méga-célèbre qui a donné son nom au film (même si en fait non). Y a un obstacle sur la route qui met à l’épreuve leur amitié. Ils le surmontent. Puis un nouvel, insurmontable ; ils le surmontent quand même. Et voilà.

J’aime pas le jazz, et ce film n’a pas réussi à me réconcilier avec. Mais le solo de [SPOILER] à la fin est un exercice de style cool qui m’a plu. L’animation ne casse pas trois pattes à un canard et pâlit en comparaison de l’excellence de Your name ou Okko qui m’ont tous deux épatée dans leur temps ; toutefois il est incontestable qu’elle décolle pendant les « gigs » et devient très inspirée… mais c’est tombé à plat chez moi. Dommage.