En manque de chair
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il y a 6 mois
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Une perte de temps de 2h10 (tout de même), film incompréhensible dans ses intentions et dans sa forme. Celui-ci ne fait aucun effort alors tout pareil.
Rares sont les roadtrip américains qui puissent me faire rêver, celui-ci à l'avantage d'en être un très mauvais puisqu'à aucun moment on ne sent la route et les paysages défiler sous la caméra. Les États n'ont jamais été aussi uni(forme)s. Ca c'est cadeau, ça part en titre. Aucun panorama inspiré inspirant, de temps en temps des plans sur le ciel, la journée il est bleu et vers 6PM il est un peu rosé et c'est vraiment très très joli (sic). Une beauté impersonnelle.
Parlons de la romance de nos deux vampires. Luca Guadagnino n'a pas le temps (malgré 2h10 tout de même) de la construire, ils s'aiment parce que. Puis un moment ils se séparent pendant 5min du film, et retournent ensemble parce qu'ils s'aiment (dans une scène aussi brève que moche à base de feux d'artifice hors champ). On nous vend sur le papier un Chamalet hypnotique et sauvage et on reçoit sa pire performance que je vais mettre sur le dos de la réalisation et de la direction d'acteur. Le personnage de Lee est creux, inexpressif et parfois ridicule comme dans sa scène de danse ultra molle sur Kiss, un moment "cahier des charges" parce que Warner a vu que ça marchait bien dans Joker.
Mauvais road movie, mauvais film romantique, mais mauvais film de vampires également avec le personnage de Sully, malaisant au possible et pas de la bonne manière. Mark Rylance joue une caricature d'un clown fou, habillé n'importe comment, pervers qui parle de lui à la troisième personne (quand il y pense) et surjoue chacune de ses apparitions. Il sera le méchant vampire de cette histoire pour le dernier quart d'heure du film, méchant parce qu'il est fou. Mauvais film de vampires surtout parce que cette histoire de cannibalisme semble n'être la métaphore de rien du tout, là où même Twilight premier du nom faisait mieux. Pulsion de cannibalisme discontinue et finalement assez maîtrisable.
Dernière balle pour la forme, avec l'ennui (2h10 tout de même) on se met à chipoter mais il se passe des drôles de choses dans ce film. Faux raccords, valeurs de plan aléatoires sur les personnages, des cuts brutaux qui ne mènent sur rien, des notes de guitare acoustique moches mélangées à des crissements quand la tension (nulle) remonte. Y'a aussi des plans de flashbacks incompréhensibles tout le long du métrage, Lee qui tue un mec (C'est qui déjà?), le père de l'héroïne qui crache du sang (pourquoi?).
Ce film ne permettra qu'une seule chose, vendre des bouquins Bones and All avec la gueule de Timothée dessus pour Noël. J'ai vérifié ils sont déjà en librairie.
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Le 24 novembre 2022
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