Par le titre et le casting on pourrait s'attendre à un film de genre de plus : deux tueurs à gages qui se cachent après un coup raté provoquant la mort d'un enfant. Mais non, les deux méchants jouent aux touristes, l'un amusé par les monuments et anecdotes historiques, l'autre par les pubs, les femmes (et si il y a de la coke, pourquoi pas ?). On ne s'attend pas à un humour si noir, les répliques des protagonistes sont loufoques et les quelques personnages qu'ils rencontrent ne se gêne pas pour leur faire remarquer, risquant une bonne droite au passage (la scène du restaurant est hilarante). Il y a une confrontation déroutante entre l'atmosphère touristique et banale et l'affreuse réalité dans laquelle les personnages demeurent : une réalité violente, immorale voir gênante. Collin Farrel et Brendan Gleeson passe leur temps à se chamailler pour des conneries, le film est amusant et hop tout d'un coup un gros plan sur un crâne explosé par une balle dum-dum fait son apparition. Farrel se caresse la tempe avec un 38. et hop le lendemain il boit une pinte avec sa nouvelle copine, plausible ?. Pas un film exceptionnel mais surprenant !
Pierre_Butic
6
Écrit par

Créée

le 28 août 2014

Critique lue 402 fois

Pierre Butic

Écrit par

Critique lue 402 fois

D'autres avis sur Bons baisers de Bruges

Bons baisers de Bruges
Aurea
7

Bruges la belle

Bons baisers de Bruges : ce n'est pourtant pas a priori le genre de film qui me transporte, mais au delà du sujet qui met en scène des tueurs avec la violence inhérente au genre, se profile une...

le 26 août 2011

86 j'aime

19

Bons baisers de Bruges
Gothic
7

Souvenirs à Flandre

Deux tueurs à gages bougent à Bruges. Alors que la purge urge, le juge et bourreau ruse tandis que les balles fusent tel un déluge dans un émouvant et virevoltant grabuge. Une virée chez les...

le 22 févr. 2015

81 j'aime

10

Bons baisers de Bruges
Jackal
8

IN FUCKIN BRUGES?!

Ray (Colin Farrell), un tueur à gages, est anéanti par la mort d'un enfant qu'il a causé accidentellement. Il est envoyé par son patron Harry (ralpg Fiennes) ... à Bruges, en vacances forcées avec...

le 4 août 2011

51 j'aime

3

Du même critique

Le Grand Passage
Pierre_Butic
9

Hola gringo

Il y a peu d'explicite dans la transformation de Billy Parham. On apprend son changement progressif dans les dialogues et dans ses réactions avec le monde qui l'entoure. Le grand passage est surtout...

le 28 août 2014

1 j'aime

Prisonniers du paradis
Pierre_Butic
7

Impérialisme sociétale

Arto Paasalina nous décrit avec justesse comment l'homme, même confronté à la vie sauvage, a besoin de règles et de se constituer une micro-société pour survivre, et cela même après un violent...

le 27 août 2014

1 j'aime