Boue-meringue ! Quand la grande Corinne joue les mères Teresa et s'attaque au viol !

Boue-meringue ! Quand la grande Corinne s'attaque au viol ! Jalousie ridicule ? Ça risque pas de lui arriver à elle !

"Viol au-dessus d'un nid de couillons" eut été plus approprié.

Bienvenue au 11° film éponyme : on voit déjà le niveau de recherche créative de cette bouse...

Qui préludait évidemment un grand débat d'un Julien Bugier talentueux et qui méritait mieux, qu'on échangerait volontiers contre un Darius Rochebin pantouflard qui avec Laurence Haïm nous pollue régulièrement le petit écran sur LCI...

En alternance avec un Eric Brunet bien plus communicatif, qui lui, crève l'écran,crèverait bien autre chose et sait choisir ses invités...

C'est une des tares de la télévision du service public que ce radotage régulier, répétitif et pas cher consistant à nous rebattre les oreilles de problèmes aussi vieux que la défunte RTF.... genre : "Faut-il être beau, jeune et riche plutôt que moche, vieux et fauché ? Que faire pour changer sa vie ?"

Pénible.

Le viol était donc à l'affiche ce soir-là. Et le sera de nouveau dans un an ? Deux ? Sur le fond, rien n'y fera de toutes façons, comme la prostitution sujet aussi vieux que le monde est monde !

Et que la femme, capricieuse de nature, qui veut tout et son contraire ! Qu'il y ait la parité, soit, mais pas insensible quand même, à ce qu'on lui ouvre par galanterie la porte d'une voiture, des fois qu'elle serait trop "con" pour le faire elle-même ? Et si les plus moches se plaignent toujours d'une tentative de séduction, les plus jolies et sensuelles, elles, n'y résistent que pour la forme sans détester qu'on apprécie les leurs ! Plus d'une femme m'a déjà confié ne pas détester l'audace d'un homme !

D'autant que, même si je vais paraître macho, elles sont devenues de plus en plus provocantes.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, si dévoiler ses chevilles était déjà audacieux, la mode a toujours été de plus en plus tentatrice en déshabillant de plus en plus les femmes... qui l'ont suivi de plus en plus joyeusement. Éternelle Eve voulant refiler cette foutue pomme à Adam.

Déjà, Noelle Noblecourt à la télé, appartenant aux "femmes-troncs télévisées', avait fait scandale en dévoilant ses mignons genoux, ce qui avait provoqué son éviction des studios . Encore que, selon elle, c'est un patron de la télé, Marcillac, qui l'aurait harcelée (déjà) en vain et trouvé cet alibi pour lui faire payer sa résistance à l’envahisseur...

Quand on voit bien plus tard que Jane Birkin se baladait en toute innocence et impudeur, aux côtés de Serge, en chemisier de dentelle complètement transparent dévoilant intégralement ses petits seins, on peut imaginer ce qu'eut pu ressentir un taulard sortant de prison à ce moment-là, après quinze ans de privation.

Et s'étonner qu'après Noëlle, le Collaro-show eut pu se permettre des exhibitions provocantes "topless" de jolies petites femmes, et du meilleur goût somme toute, comparativement au bronzage intégral que s'offraient la plupart des plages !

Dernièrement, j'étais à la terrasse d'un café : une jeune femme, sous l'effet de la (des ?) chaleur peut-être, croisait et décroisait innocemment les jambes sous la table d'en face, en micro-jupe lorsque je m'aperçus tout aussi innocemment qu'elle ne portait pas de culotte... Ce qui selon les marchands de chaussure, deviendrait de plus en plus fréquent !

Bon, en ce qui me concerne, il m'en faudrait plus que ça pour m'émouvoir : j'ai déjà pas mal donné, mais si ça n'était pas le cas ? Et ayant pris des gadins moi comme les autres, je sais très bien que si une femme refuse vos avances, elle sait très bien vous le signifier... De plus, la demande dépasse l'offre, et un homme qui veut violer une femme qui serre les jambes, "à sec", porte une culotte, et reste debout comme dans le film, n'arrivera jamais à la pénétrer sauf si elle est assommée, soûlée ou droguée. (dixit mon père flic, qui fut entre autres à la brigade des mœurs...) De plus, que n'ait-elle hurlé ? Ce qui a pour effet (surtout au boulot) de faire débander illico presto l'agresseur et abandonner ses intentions.

D'autant que ce n'est plus si compliqué avec les analyses ADN de nos jours de prouver s'il y a eu viol ou pas, et de ne plus paraître gourde si le crime n'est pas prouvé... Bref, résoudre le problème des rapports entre hommes et femmes est aussi complexe à trancher que résoudre la quadrature du cercle ou le mouvement perpétuel !

Pour illustrer ce thème, pas besoin de monter le vaudeville ridicule de François et se mettre en frais (même moindres) en débauchant Marleau, : nombre de films, des vrais eux, traitent bien mieux du sujet, et avec talent : tel Dupont-Lajoie de Yves Boisset ( 1 454 591 spectateurs à la sortie) qui en plus, permet de traiter du racisme : deux sujets pour le prix d'un... Autre sujet bateau régulièrement décongelé puis remis dans la glace...

Pour en revenir avec le navet qui nous intéresse mais dont le me suis désintéressé rapidement, il souffre de deux maux en un mot : tout est mauvais ou pire : ridicule.

Le réalisateur est un tâcheron TV qui nous avait épargné depuis 2018, mais qui affiche comme trophées des bouses genre "Plus belle la vie" dont la réputation ne traversera pas les générations futures. Le scénario est nul, sans intérêt et eut très bien convenu à un Mongeville ou Magellan... Les décors sont ridicules ! Les armoires vestiaires du personnel, flambant neuves, n'ont jamais servi comme dans une véritable entreprise : ou bien il faut les fracturer parce que l'utilisateur précédent est parti sans laisser les clés, ou bien elles sont "tunées" ou si vous préférez, décorées de décalcomanies divers ou pire, extirpées de Lui, Playboy, ou autres et pas toujours du meilleur goût...

Question casting, la pantalonnade est de taille car on semble privilégier les pensionnaires à vie du service public. Voir débarquer Marleau piétiner un Magellan enfin enterré, et découvrir la grande prêtresse Corinne prêcher comme mère Teresa dans une usine tient de la pantalonnade.

Je n'ai pas avalé ce bobard du début à la fin : elle est pitoyable ! Se serait-elle du reste rendue compte qu'elle avait changé de rôle ?

Briguerait-elle un Nobel de la paix ? En tout cas pas gagné en "gueulant", vociférant sur tout le monde, envoyant tous les objets balader avec sauvagerie et hystérie; et ce avec la plus violente vulgarité !

C'est comme dans Marleau désormais, si on laisse la Masiero s'emparer ou déformer le scénario, on se retrouve dans l'ambiance Bronx des bas-fonds de l'Alma Gare, ou du quartier des Longues Haies de Roubaix si bien évoqué jadis par Maxence Van der Meersch...

Pour Salomone, c'est aussi pire ! Quand on connaît sa filmographie, s'imaginer qu'il soit violeur, c'est comme si on voulait me faire avaler que l'abbé Pierre (paix à ses cendres) détroussait les vieilles femmes ! Inimaginable, grotesque.

Tout comme Tiphaine Daviot qui passe à côté de son rôle, ne tente même pas de se défendre, ne crie même pas à l'aide, alors qu'un grand coup de genoux là où ça fait mal eut pu mettre fin à cette débilité filmée et abréger nos souffrances !

Je pensais que le service public avait touché le fond ! Ben non, France 2 creuse encore. Il n'empêche, certains journaleux ont trouvé ça bien ! C'est vrai : bien bas. C'est vulgaire, inintéressant et va à l'encontre de l'objectif poursuivi.

Pardonnez-moi d'avoir été un peu long, mais pour reprendre cette maxime de Guitry qui s'y connaissait : "la femme est un sujet sur lequel, j'aime m'étendre !"

France 2 le 05.10.2022- 12.10.2022-

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le 11 oct. 2022

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