un singe rat en super méchant, ça décoiffe !

Lors d'une visite au zoo, la mère de Lionel se fait mordre par un singe-rat. Une affreuse bestiole moitié gluante moitié puante, qu'on aimerait pas avoir dans son lit et dont on ne sait trop d'où elle vient. Cette morsure semble s'infecter et cette mère jalouse et possessive se transforme en un zombie horrible et dégénéré qui ne tarde pas à propager sa bonne soupe.

Braindead, est une terrible comédie, ou une comédie terrible. Une sorte d'ovni ahurrissant et provoquant à la fois.
On se découvre à aimer des scènes pas forcément belles, d'ailleurs à priori repoussantes. Mais c'est bien aussi le pouvoir de ce film, une attraction pas forcément franche mais qui se situe dans le registre du satirique, formidable à comprendre. On se moque éperdument de cette image insolente à laquelle notre oeil s'habitue bizarrement. Ce qui est parfait dans ce film est son histoire farfelue et parfaitement construite autour d'une intrigue légère et bien pensée.

Entre le gore et l'affreusement grotesque, braindead est le berceau des films du genre, une référence pour les productions primées au festival d'Avoriaz. Une pellicule culte et marrante, sur le ton de la parodie de l'horreur, forcément admirable par la profodeur des situations et l'idée cocasse du récit.
L'originalité du genre, au travers de scènes photographiques surprenantes et renversantes.

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