Chronique de Braindead (1992)

réalisateur : Peter Jackson

genres : horreur, comédie, action

acteurs : tous des inconnus qui le sont restés

Synopsis

Lionel un jeune homme timide et célibataire vit avec sa mère quelque peu tyrannique Véra dont il s occcupe en raison de son grand age.

Alors qu il rencontre Paquita avec laquelle il commence à nouer une liaison amoureuse, sa mère se fait mordre par un singe rat de Sumatra au zoo.

Suite à cette morsure , elle commence petit à petit à se transformer en zombie et Lionel qui s'aperçoit de cette métamorphose et n a pas le cran de la tuer définitivement se contente de l'enfermer à la cave en lui administrant régulièrement des somnifères pour calmer son agressivité.

Mais les choses vont par la suite dégénérer bien plus que ça.

Critique

Troisième film de Peter jackson et dernier à ce jour tourné dans son propre pays avant son envol pour Hollywood.

Seigneur, c est fou à quel point il était corrosif à ses débuts le gros barbu.

Non sans blague, ce film c est non seulement une boucherie (en même temps normal pour un film de zombies me direz vous) mais également tout un tas d autres trucs bien immondes comme on en voit que trop rarement (comme un singe rat de Sumatra venant de l Ile de Skull Island).

C est gore de chez gore mais à un point que ça coupe l appétit (mention au passage de la tondeuse à gazon bien trash à souhait et outrancièrement débile qui fait qu'on ne peut s' empécher de rigoler).

Mais Braindead, ce n est pas qu un couple de jeunots dégommant du zombie sous moults éclaboussages de sang;

C est aussi un jeune homme qui cherche du mieux qu il le peut à s émanciper de sa mère Véra véritable harpie qui désire le garder sous son controle;

Mais surtout, c est des gros fous rires venant de la crétinerie volontaire se dégageant de ce film.

C est vrai quoi vous connaissez beaucoup de films avec des zombies qui s accouplent et ont un bébé ( rarement vu une mocheté pareille d ailleurs ) et un curé qui se bastonne contre des zombies en mode Bruce Lee ?

Sinon là aussi on a des persos bien immondes tels que la mère (qui le devient également physiquement en se transformant en zombie) et l oncle du protagoniste véritable pourriture beauf vulgaire et pervers sexuel sans aucune once de morale (on appelle ça plus familièrement un gros porc également).

A noter aussi un clin d oeil (aucune idée si il est direct ou pas) à King Kong 13 ans avant la réalisation de ce dernier ( l Ile de Skull Island a le même nom que celle du film sur le gorille géant).

Seul bémol à ce film quasi parfait : la scène du repas plus écoeurante que drole (on a pas le droit de gacher de la bonne nourriture comme ça).

Conclusion : Un petit bijoux de comédie horrifique devenu rapidement culte à l instar d une grande majorité des films réalisés par Jackson.