Encore un Very bad trip like qui ne fait plus guère d'effet tellement il y a eu d'ersatz du genre ces derniers temps. Voir des mecs qui font n'importe quoi en surjouant les fêtards débauchés c'est même lourdaud au bout d'un moment.


Monsieur poulpe en clown perché égaye tout ça de quelques répliques WTF et de situations délirantes, Jonathan Cohen dans le registre d'un Vince Vaughn meuble aussi pas mal avec son bagou. Mais cette dépravation ostentatoire un peu factice s'appuie sur un schéma scénaristique trop conventionnel pour être réellement dissidente. Puis la vision datée et caricaturale des pays de l'est s'enlise souvent dans le mauvais goût malaisant. Ca va de paire avec la vision libéraliste des personnages qui n'est jamais vraiment questionnée.
Bref un film de potes convenu avec un wagon de retard sur la concurrence mais qui se sauve un peu grâce à quelques numéros d'acteurs.

archibal
4
Écrit par

Créée

le 7 déc. 2018

Critique lue 575 fois

4 j'aime

archibal

Écrit par

Critique lue 575 fois

4

D'autres avis sur Budapest

Budapest
guardianalfred
3

Les folles nuits hongroises ...

Après un passage chez les américains avec le récent Cold Skin (2017), Xavier Gens, réalisateur du très sulfureux Frontière(s) (2007), passe de l’horreur à la comédie et nous raconte une histoire...

le 28 juin 2018

14 j'aime

Budapest
logo12
1

zone interdite

J'ai de gros soucis avec le film Budapest, le premier est celui de l'exploitation d'un sous genre de sous genre qui est la " comédie bande de potes middle class, grosse défonce et filles en string"...

le 14 nov. 2018

12 j'aime

2

Budapest
shanghai
6

Critique de Budapest par shanghai

Bien moins pire que je le craignais. Je m'attendais à un truc du genre 'On A Marché Sur Bangkok', mais en fait non. C'est parfois borderline mais finalement, le film ne franchit, à mon sens, jamais...

le 28 déc. 2018

8 j'aime

4

Du même critique

Mad Max - Fury Road
archibal
10

Les fous du volant

Enfin un film qui tient ses promesses, les multiples bandes annonces faisaient plus que saliver et je redoutais qu'elles aient défloré trop de choses sans parler de la déception qui suit...

le 14 mai 2015

92 j'aime

9