"- Quelle idée de regarder Burlesque, Esté ! Il parait que c'est une belle daube.
- Certes, mais il y a Cher.
- Les critiques l'ont descendu.
- Il y a Cher, quand même...
- Et puis, c'est pas vraiment ton genre de films. Il n'y a même pas de dinosaures, de vampires, de robots, de drag queens ou d'extra-terrestres.
- Il y a mieux : Cher.
- Et alors, t'en as pensé quoi ?
- Cher est super.
- Et le reste ? Le scénario ? Les acteurs ? La mise en scène ?
- Euh... j'en n'ai pas vu. Mais par contre, il y a Cher !"
***** CE FILM EST TELLEMENT BANAL QU'IL EST IN-SPOILABLE *****
Mes dieux que ce film est chiant ! Et trop long ! Et vulgos. Et chargé en tropes qui auraient dû trépasser depuis des siècles. Allez les ami.e.s, c'est parti pour les + et les - !
+ Cher est toujours sublime ("You slay, mother !") et purée, quelle puissance vocale, quel charisme, même dans un rôle aussi convenu. Son rôle et ses chansons sont pratiquement autobiographiques; ça m'a fait sourire
+ de jolis numéros burlesques. Pas de quoi fouetter une crème non plus; on est dans le sympa, sans plus. Pour du vrai burlesque, merci de tapoter Dita Von Teese dans votre moteur de recherche préféré
+ Christina chante bien
+ des perles et des paillettes au cas où votre taux sanguin serait bas
- sainte merde, qu'est-ce qu'on s'ennuie !
- Christina est tellement cruche qu'on a vite envie de lui mettre des claques dans sa tête
- ça empile les clichés : un type qui s'y connait en mode est forcément gay, un type qui se maquille est forcément pris pour un gay, les filles entre elles se crêpent forcément le chignon...
- le scénario est tellement banal que j'avais l'impression d'avoir déjà vu le film, et pas qu'une fois. Jugez plutôt : une fille de la campagne, super douée sans avoir jamais appris, part à la grande ville pour réussir. Elle rencontre un.e mentor bourru.e mais au cœur d'or. Pour devenir une star, la bouseuse devra se livrer à quelques compromissions morales. Mais, comme c'est une fucking Mary Sue, elle va réussir et changer la vie de tout le monde. Le film ne serait pas complet sans une bonne romance patriarcale donc elle repère un type mais il est maqué. Pas grave, sa copine va le larguer pour céder aimablement la place à la protagoniste. A ce stade, à part brûler les bobines et faire griller des marshmallows dessus, je ne vois pas...
- le film a autant de contenu que le cerveau de Donald Trump
Bref, je retourne voir Les sorcières d'Eastwick pour me rincer les yeux !