Çans merci !
Ça, par exemple… une saga horrifique qui marche aussi bien au ciné et qui provoque autant de hype, je n’imaginais pas connaître cela (on va éviter de mettre trop de « ça » pour des raisons évidentes)...
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le 12 sept. 2019
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J'avais vu le premier opus au cinéma à sa sortie, et je ne l'ai pas revu depuis. Je l'avais trouvé plutôt bon, avec quelques idées sympa, une belle photographie, mais pas plus. Le côté revival des années 80 me saoule, les screamers pas toujours bien utilisés aussi, et je ne parlerai pas des effets spéciaux qui lorgnaient vers ce que j'appelle la foire du trône, quand le numérique en fait trop...
J'allais donc voir ce second opus plutôt confiant, cette deuxième partie de l'histoire m'intéresse plus et il n'y aura plus les références bidons aux années 80.
Le bilan ? Je ne comprend pas. Qu'est ce que c'est que cet espèce de tendance qu'a le cinéma américain Marvellisé de nous mettre des blagues sur le caca et le vomis au milieu d'un film d'horreur ? (Par ailleurs mon voisin de droite au cinéma a adoré les blagues caca, il devait être connaisseur)
Comment on peut essayer de construire quelque chose de sérieux si tout est constamment désamorcé ? Bah en tout cas la réponse n'est pas ici.
D'autant plus que l'aspect horrifique du film ne se résume que par des screamers, dans tous les sens, partout, on joue à les désamorcer, à les faire revenir.
Et que cachent-ils ? Des monstres en 3D, qui sont tantôt réussis, tantôt moches
(en tête le CA araignée qui fait office de boss final)
Les quelques scènes d'horreurs qui fonctionnent sont par exemple, au début, le repas avec les biscuit japonais qui s'ouvrent pour laisser sortir un insecte à visage de bébé ou un oeil. Là ont est sur une ambiance oppressante qui fonctionne.
Et pourtant, elles sont rares, si le film est rated R, on sent une volonté d’aseptiser l'aspect horrifique.
Et puis bon, en 2h50, on aurait pus trouver mieux, par exemple développer plus l'idée de l'espèce d'urne dont Mike veut se servir, on ne la vois que deux fois alors qu'elle est sensé être centrale.
Les personnages sont plutôt caricaturaux aussi, le comic relief irritant, l'intello, le maniaque. Le problème étant qu'on ne si attache pas ou trop peux, si bien que la fin semble totalement niaise et ridicule.
Bref, ce ça 2, malgré ses qualités que je n'ai pas pris le temps d'évoquer car elles sont les mêmes que pour le premier évoqué en introduction (Soit, la photographie, les acteurs et à moindre niveau la réalisation) le film est plutôt long, chiant, et reste tout du long le cul entre deux chaises, entre horreur et comédie, entre Blumhouse et Marvel, en un mot comme en mille, entre les cinéphiles qui veulent un vrai objet d'horreur filmique bon et intéressant et ceux qui veulent se divertir, devant du bon ou du mauvais (comme le mec qui rigolait pour le caca).
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Créée
le 15 sept. 2019
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