Café de Flore nous emmène d'abord dans le Paris froid des années 60 pour suivre l’histoire de Jacqueline (Vanessa Paradis dans son meilleur rôle) qui consacre sa vie au bonheur de son fils trisomique. Et là, bam, changement d’époque, changement d’accent. Nous voilà au Québec, aux côtés d’Antoine, un dj qui quitte son amour de jeunesse pour une autre.
Des destins parallèles sans lien ? Au fil des récits, les correspondances se multiplient jusqu’à la glaçante explication. On passe d’un amour fascinant, beau, à un amour violent, toxique à mort.
Déroutant pour certain, exquis pour d’autre… Il faut absolument s’accrocher jusqu’à la fin pour réellement apprécier le travail de Vallée. Ensuite, on a qu’une seule envie : revisionner.