La Californie aux Mexicains.

Au début du XXe siècle, la Californie est un état américain et non mexicain, mais ses habitants voudraient qu'ils soient rattachés à ce nouveau pays. Il y a un chef de cette révolution, joué par Cornel Wilde, qui trouble les intérêts non seulement mexicains, mais également russes et français.

Aussi sympathique soit le film, on peut déjà dire que la Californie n'est absolument pas en flammes, et que Cornel Wilde ne sera jamais torse nu, mais il fallait bien ça pour le vendre au chaland. Ceci mis à part, c'est plus un film d'aventures qu'un western mené à tambours battants, durant moins de 80 minutes, et qui parle d'un fait avéré, l'annexion dans la douleur de la Californie aux Etats-Unis, avec les moyens du cinéma Hollywoodien. Du coup, ça tire beaucoup, les scènes d'action sont spectaculaires, et pour une fois, une femme tient la culotte dans un couple, car c'est tout de même Teresa Wright, à qui Cornel Wilde lui promet de lui faire 14 enfants ! Il y a aussi un duel à l'escrime tout à fait réussi (l'acteur était spécialiste du genre) dans une cour extérieure, et je dois dire que j'ai passé un très bon moment.

Cela dit, il faut garder en tête que le film date de 1952, donc il ne faut pas s'étonner que Cornel Wilde, un Hongrois naturalisé Américain, joue un Mexicain, comme plusieurs acteurs qu'on maquille pour les faire passer en tant que tels. Le tout est réalisé par un stakhanoviste de la réalisation (plus de 170 en moins de trente ans de carrière !), même si on voit très vite les nuits américaines, et c'est du bon boulot.