Milou en Chalamet ou la recette de la pêche melba...et un mystérieux "1981"

Un film où on aimerait vivre. Une "critique" pénible à lire.
(mon habituel fourre-tout, aide-mémoire et avec des spoils).
(peut-être plus clair si vous avez déjà vu le film)


Résumé(en très gros traits): un professeur et sa femme reçoivent un été un étudiant; le fils ado de la maison en tombe amoureux



Éplucher une pêche n'est pas toujours une partie de plaisir : on en a plein les mains, on entame la chair, on gaspille...il existe peut-être une autre méthode simple et efficace pour "monder" une pêche….pour obtenir une belle pêche bien lisse et appétissante, agréable à p--résenter



Un film où on aimerait vivre...mais peut-être pas avec tous ses personnages.
Des scènes que j'ai beaucoup aimées mais d'autres qui m'ont tenu à l'écart.


TROP GROSSE ATTENTE? un peu DECUE:
C'est dur, gênant et décevant de ne pas être autant enthousiaste que des proches pour ce film.



Oh tu deviens dur (comme le dit d'ailleurs Esther Garrel lorsque Timothée Chalamet l'embrasse contre un mur)



Sans doute ai je trop attendu de ce film à force d'en entendre du bien.
Et peut-être des propos récents injustes et très ingrats de Timothée Chalamet sur mon Woody Allen m'ont influencé dans ma petite déception: il avait accepté de jouer dans le nouveau film de Woody puis "l'affaire" (sic) Allen, comme une vilaine fièvre ou éruption cutanée, a rebourgeonné...et là, notre Timmy de se faire chevalier blanc et de renoncer à son salaire pour le film...et dénigrer Woody.
Alors qu'il n'y a aucune nouvelle information, pas plus ou moins, que lorsqu'il avait aimé Woody, le scénario et tout le tournage?! Son film a depuis des difficultés à trouver des distributeurs.


Pourtant, en dépit de cette trahison et mauvaise foi, Timmy Chalamet a parfois réussi à me faire oublier son crime de lèse-majesté donc c'est un bon acteur.


MON PERSONNAGE PREFERE:
Ce beau film sur la forme m'a rappelé Milou en Mai entre autres à cause de la maison, des décors, de l'eau, des vélos,de l'été, des sujets sexuels, des personnages cultivés. Les deux films partagent aussi comme Gosford Park des servants, un couple et surtout le vieil homme.
Il fait tout pour eux en coulisses, il est très souvent dans les scènes et plans, silencieux...un peu comme la souris de Gotlib.
Ce serviteur décroche même leur vélo des crochets alors qu'Armie Hammer fait deux fois sa taille et force, il pèche pour eux puis leur présente en gros plan le poisson en train d'étouffer, il répare la maison, il jardine.
Il joue même le rôle de portail électrique en leur ouvrant à leurs arrivées en voiture (la maman d'ailleurs ne lui fait même pas signe de la main. Indélicatesse qui se répète de leur part souvent dans le film, pourtant de la part de gens cultivés…). Reste qu'Amira Casar est belle et joue très juste, mieux qu'Esther Garrel d'ailleurs.
L'esclave referme le portail puis rejoint ensuite dans la scène sa brouette , sa pioche et sa pelle…alors qu'il est le plus vieux de tous et le plus usé...il regarde l'ado sortir de la voiture...devine t il qu'il est triste?...ou attend il de voir s'il va le saluer?...en vain d'ailleurs etc.
Il est les yeux et les oreilles de cette belle demeure.
Dans Milou en Mai, son double creuse même une tombe mais sera le seul à qui apparaitra le fantôme. Une des lesbiennes de Milou en Mai a les même doutes et questions que Chalamet ici. La géniale Dominique Blanc étant ici un peu remplacée par Armie Hammer...


MES SCENES PREFEREES: des mains qui se serrent, un départ d'une gare et un dialogue père/fils des plus touchants de tout le cinéma
Sur la plage, un bras entier d'une statue a été retrouvée (celle "offerte par Le Comte Lechi (?)" (lécher?) à sa maitresse, une contralto. Armie Hammer tient le bras, Chalamet lui tend sa vraie main pour négocier une "trêve" car ils viennent de s'accrocher un peu...Hammer et son 6-pack acceptent et lui sert la main avec sa prothèse momentannée.


Plus tard Timmy serrera celle de son amourette hétéro (Esther "oh tu es si dur" Garrel)
J'aime leur dernière scène sur le marché où elle lui confirme son amour:



Je sais que tu es triste (…) je t'aime (puis elle lui tend la main; zoom et gros plan sur leurs deux mains se serrant)
On reste amis?
Pour la vie
(lorsque deux mains se serrant est bien plus émouvant qu'un coït gay feint entre deux acteurs hétéros qui se marrent... )



MES DECOUVERTES GRACE AU FILM: la bataille sanglante de Piave, les élégies de Catulle, Le Comte de Lechi, l'Heptaméron etc.


Dans cette famille, la maman, c'est pas Valérie Bonneton dans "Fais pas ci, fais pas ça" criant



"à taaaaaaaaaaaable"



ou "où est la télécommande???????????" ,non, ici, c'est



où est mon Heptaméron? oh! il est en Allemand...c'est pas grave, je vous le traduis
et le papa d'arrêter sa lecture, le fils posant sa tête sur leurs genoux
et la maman d'en lire des passages...touchants, d'ailleurs, comme la scène
(("L’Heptaméron est un recueil inachevé de 72 nouvelles écrites par Marguerite de Navarre. L'ouvrage tire son titre du fait que le récit se déroule sur sept journées, la huitième étant incomplète")).



Lorsque le papa les emmène à la plage où une statue a été trouvée, il cite:



Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent. "le titre se réfère au poème de Catulle... l'homme lui-même"



J'en découvre la source:



Vivons, ma Lesbie, aimons-nous et à tous les commérages des vieillards trop sévères, donnons la valeur d’un sou.
Les rayons du soleil peuvent mourir et renaître ; pour nous, une fois que la brève lumière s’est éteinte, c’est une seule nuit éternelle qu’il faut dormir.
Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent.
Ensuite lorsque nous nous serons embrassés des milliers de fois, nous brouillerons les comptes pour ne plus les reconnaître, de peur qu’un esprit malin ne puisse nous jeter le mauvais oeil lorsqu’il connaîtra le nombre de nos baisers.
CATULLE, Elégies, 5.



Je découvre au passage que comme notre héros Chalametant, Catulle "appartenait à la plus haute aristocratie locale ; il se rendit à Rome au sortir de l'adolescence"
(le papa, qui se révèlera à la fin avoir tout deviner depuis le début, ne cite donc peut-être pas Catulle au hasard)


LES SCENES QUI M'ONT LE MOINS PLU:
(mais à revoir un jour pour vérifier si ce mauvais goût en bouche me reste…): celles de papillonage sur des cadavres et celles avec multiplication de plans sur des croix et celle du martyre d'un de mes fruits préférés...que je ne regarderai plus jamais de la même façon

Le monument aux morts:
Ma scène la moins aimée est celle autour du monument aux morts, il sait que c'est un lieu de bataille et c'est là qu'il partage en sous entendu ses doutes et question sur sa vie sexuelle...puis la caméra s'envole et montre la croix en haut de l'église
170 000 morts comme témoins de ces deux bobos bi-homos...monument rappelant les morts d'une bataille clé et sanguinaire de la Première Guerre.
C'est "La Bataille de Piave" dit Chacha à Hammer: "est ce qu'il y a quelque chose que tu ne sais pas?...question qui amènera la première confession de l'ado: il ne sait pas tout...il ne sait pas s'il aime les escargots ou les huitres ou les deux

Le lieu d'un charnier ou des équivalents d'Armie Hammer et Chamalutte sont morts, parfois même avant de connaître leur premier baiser.
Ce choix de lieu m'a gêné, je l'ai trouvé moins délicat que d'autres scènes.
Tout ça, pour ça...tous ces jeunes Chalamet massacrés, leur lieu de mémoire, devient le lieu d'expression de sa frustration identitaire et sexuelle et il en lève les yeux au ciel le bougre...heureusement sans l'apport du dos de sa main sur son petit front…
et en plus, ses yeux s'arrêtent sur une croix, la caméra continue son vol et montre la croix au sommet de l'église: "je souffre"? "comme le Christ"?


((Je ne sais pas si c'est exprès mais en cherchant quelle était cette bataille, je découvre qu'un des chefs était indécis aussi: ça fait peut-être écho (accidentel?) à la bataille intérieure de notre jeune ado, tiraillé et la cible de ses hormones bouillonnant...qui les affronte sur deux fronts sexuels: la petite Esther Garrel et le géant Armie Hammer:



Différents plans ont été élaborés mais l'indécision de l'empereur, incapable de choisir entre deux bonnes idées, aboutit à la préparation de deux offensives, les affaiblissant l'une et l'autre
De plus, les pertes essuyées achèvent de convaincre les responsables austro-hongrois de la vanité de poursuivre une guerre perdue… À la suite de cette offensive, les unités austro-hongroises connaissent une crise morale aggravée, focalisée notamment sur la faillite du commandement ; cette crise de confiance est accentuée par les pertes essuyées par les troupes ))



Les croix et un saignement de nez:
Après le gros plan sur la croix de l'église qu'observe Chachalumeau, à côté du monument aux morts...beaucoup de croix reviennent dans les plans. On en retrouve quand Timmy saigne du nez lors du Dernier Souper de la journée...il ne saigne pas du côté...et on a pas percé sa côte…
mais il saigne...Armie vient lui masser les pieds, pas percés non plus, mais le tout est sur fond des trois croix (du calvaire?): un calvaire juste devant eux, en arrière fond de la scène...ils sont nombreux et fréquents dans nos régions et en Italie mais je découvre, qu'ils sont aussi sur leur mur
et il lui fait mal aux pieds...Armie, fort comme un Romain tenant l'allumette Chalamet dans ses bras et heurtant ses pieds Chalamet souvent en caleçon "christique" : torse et jambes nus comme le Christ?
Armie le prend dans ses bras , avec ses jambes sur lui: le tout a un air de pitià de Michel Ange et le tout sous un tableau avec trois(?) croix.


Recette de Pêche 'Méat' ou l'avenir bio de la libido d'un bobo?
Rowan Atkinson est rentré dans l'histoire cinématographique en rentrant sa tête dans une dinde , Timothée Chalamet met la sienne dans une pêche…peu de chance que Monica de Friends reproduise la scène
Pourquoi avoir été si délicat lors d'autres scène et choisir de montrer l'enfant prodige se farcir une pêche?
ou alors c'est pour rassurer les autres parents et dire que



même les «enfants exceptionnellement doués et précoces .....ont une bite»



Leur première scène de sexe se fait hors-champ, la caméra s'éloigne et passe devant un énorme dessin marqué "1981" (pourquoi 1981?? est-ce parce que c'est l'année des premiers cas de SIDA diagnostiqués??)
J'ai trouvé une bonne idée que la caméra s'éloigne lors de leur coït…ses préliminaires ayant été plus charmants et fun...Chalamet en petit chaton lui sautant dessus à l'improviste et le griffant de ses pa-pattes au longs ongles…même si on sent les acteurs hétéros un peu distants et "tongue-in-cheek": pas leur meilleure scène.


Le réalisateur Luca Guadagnin garde tout le sexe hors-champ mais choisit de nous montrer Chamalo caressant une pêche, lui faisant un massage de la prostate puis en retirant le noyau, le jus coulant sur son torse... et finit par l'utiliser comme anus artificiel dans une scène de masturbation qui va donner des idées.
Elle compense trop le hors-champ précédent
J'ai du mal à croire que c'était dans le scénario de James Ivory dont le film Maurice m'aurait moins plu si j'avais vu cela...c'est un rappel qu'on est bien en 2019, post-Américan Pie
Il ne donne pas envie de relire mes Roald Dahl de jeunesse de crainte de saisir des métaphores manquées à l'époque: touche pas à mon 'James et la pêche géante' et son petit garçon pré ado qui voyage dans une pêche géante


Quand je pense que j'adore les pêches l'été...oh mon dieu! me reviennent toutes les fois, où j'ai dit à tue-tête combien j'aimais les pêches et en emportant avec moi!!
...en famille et en vacances et à la mer et en colocs!!!!!!!!!



Pêche: Ce fruit de l'été à peau duveteuse n'est bon que s'il est bien mûr. Blanche ou jaune, il est Délicieux cru et aussi très agréable en tarte, compote, confiture ou crumble. Pour une utilisation plus originale, utilisez le en accompagnement...conseillent des site culinaires…les pauvres innocents



Pire, Armie le rejoint et comprend l'utilisation qu'il a faite du pauvre fruit et il ""dit"":
J'ai la pêche et la super pêche
J'ai la pêche et la super pêche



Armie essaye une pêche au sperme alors qu'il refusait un chat-bite et bécot sur l'herbe deux scènes plus tôt.



Peu de temps avant, allongés dans l'herbe, près du lac et la zone humide où Chacha a ses habitudes de lecture...Timmy avait commencé un court instant un chat-bite mais Armie avait passé son tour et enlevé la main de l'ado de son entrejambe.



Restons sages (nous n'avons encore rien fait de mal)



**



Rien de tout cela ne m'a "choqué" mais j'ai appris des choses...



**
En revanche, ce qui m'a choqué mais pas trop surpris de la part d'un nanti servi toute la journée, c'est qu'il s'essuie ses doigts plein de sperme et de chair de pêche direct sur le SOMMIER du lit.
Pas dans les draps ou sa chemise...ou un mouchoir...non non...le beau sommier au rebord si bien travaillé et tissu au charmant design. tss tss tss
...ingrat nanti! s'essuyer sur un sommier!? c'est pas la peine d'être un pianiste qui offre des livres de poésie à sa copine si c'est pour napper un sommier de ses fluides corporels...graine de Bullington club?


En plus de traumatiser mes prochaines pêches de cet été, surtout les plates ou celles des vignes
je commence aussi à me poser des questions sur toutes ces natures mortes que j'ai vues car le film a un très beau plan assez long.
La caméra reste sur la pêche épuisée, qui se remet à peine de son traitement... trouée, un peu façon Etoile Noire de la Guerre des Etoiles ...posé là sur une belle étagère en bois, à côté de livres, à côté du lit.
Le plan dure comme un tableau de nature morte...regardons tous ces tableaux: si leurs modèles pouvaient parler



Adieu pêches juteuses!




Je suis tordu, hein?

> Si seulement, tout le monde l'était comme toi




Le film aura donc été soft et très pudique avec la scène de leur première relation sexuelle mais compense ensuite par des allusions visuelles et métaphores lourdes (comme moi ici, mais je ne fais pas de film):
_la pêche coulant sur son torse,
_le doigtage d'une pêche
_puis des gros plans sur un œuf dur cassé au jaune coulant aussi...
ce jaune coulant sur le côté, plein et débordant comme le garçon plein de sève lui même…
sur un écran géant, ce plan a du être encore plus clair.


La scène de départ à la gare m'a bien plus ému
comme souvent les scènes de départ;
il reste assis là;
et là enfin on se reconnait un peu mieux,
on s'identifie...


**



La meilleure scène est la dernière scène sur le sofa avec son père et ses conseils philosophiques que j'aurais aimé noter. Il avait tout compris, été ravi pour son fils et n'avait aucun problème; il dit en français:




**




parce que c'était lui, parce que c'était moi (en français )
rappelle toi que notre coeur et notre corps, on ne nous les donne qu'une fois
(sous entendu, profites en; il faut vivre; "tout vivre")



"Parce que c'était lui, parce que c'était moi" est la formule 'd'un' Montaigne pour désigner le lien qui l’unissait à La Boétie :



« Si on me presse de dire pour quoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi. »
Singularité et réciprocité (merci Elodie Maurot dans La Croix qui me fait aussi découvrir que le papa résume très bien la situation et l'a comprise).



car La Boétie tenait le rôle du « mentor », « avec le sérieux, l’expérience, l’autorité bienveillante de l’aîné » comme au début Armie Hammer qui, lui, ne meurt pas mais peut-être pire, se marie (mariage prévu "depuis 2 ans"...avait-il d'ailleurs prolongé ces longues fiançailles?)
Je découvre que comme dans ce film, Montaigne et son père se parlaient de choses "intimes": Montaigne a écrit à son père Une Lettre (publiée) sur la mort de de La Boétie (en 1570)



Le générique de fin remercie la Foundation Robert Mapplethorpe et l'utilisation d'auto portraits où on reconnait quelques poses du film de ses acteurs demi-nus:
http://www.mapplethorpe.org/portfolios/self-portraits/


Les noms des lieux de tournage font rêver:
Moscazzano
Crema...on reconnait bien le lieu...les cafés sur la terrasse
Bergame
Pandino
Montodione
Valbondione
Corte Palasio
Ricengo...sans doute là où ils se baignent et "s"amusent"...mais Armie Hammer est encore en mode "Montaigne" conseillant de rester sage: une amitié, "Raisonnable et vertueuse" qui se distingue du désir amoureux, « feu téméraire et volage ».
Pizzighettone
Sirmione
Campagnola Cremasca
Parc régional du Serio
(..et oui oui cette liste est un peu une idée d'itinéraire de prochaine vacances...et pas une critique professionnelle ^^ )


Le film est à la mémoire de Bill Paxton.


Les parents et couples sont touchants mais surtout le couple des esclaves de la famille: Falgada/Mafalda et son homme à tout faire


Dans Matador, Greg Kinnear, marié pépère, est fasciné par le beau poilu moustachu Pierce Brosnan, tueur à gage à la vie trépidante...lors de sa visite suivante, Brosnan constate que Kinnear s'est fait pousser la même moustache que lui:
ici, Hammer porte ostensiblement un bijou au cou...quelque jours après, Chamalow porte le même collier (une étoile de David qui me rappelle que j'avais déjà beaucoup aimé l'acteur qui joue le papa, Michael Stuhlbarg dans l'hilarant 'A Serious Man (qui parlait déjà en 2010 de la corruption par des étudiants Chinois dans les universités Américaines avant que cela n'explose en 2019 pour les enfants de stars et notables Américains)


J'aime beaucoup le générique inventé et fait par l'équipe d'un Chen Li
avec les photos de statues et leurs détails et même des pénis en érection...avec la police des lettres qu'on retrouve sur l'affiche


J'ai aimé le regard caméra à la fin: devant le feu de cheminée...longue scène silencieuse... tout passe sur son visage rougeoyant...il vient d'apprendre que son ami, son sex edukator, son confident, se marie et avec une femme et que c'était "prévu depuis 2 ans"
il pleure puis semble tout se rappeler, les larmes disparaissent, il nous sourit.

PierreAmo

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