Il est venu le temps de Candyman 2021, le porte étendard d’une cause qui dépasse largement le mythe du tueur au crochet. Car, à travers sa relecture de la légende urbaine populaire, Nia DaCosta offre une occasion toute trouvée de faire le point sur la gentrification, les violences policières, la place de l’art dans notre société grisée mais aussi de celle d’une communauté afro-américaine qui a trop longtemps tenu les rôles de seconds plans.
Un film plus métaphorique qui permettra aux amateurs du genre d’apprécier la réécriture d’une fable créée par l’homme et son incorrigible lâcheté, et emportera dans son sillage une profonde réflexion qui, comme Candyman – une fois non nom prononcé, n’est pas prête de nous lâcher.