Capitaine utopique

Pour apprécier ce film, il faut apprendre à avaler des couleuvres dont certaines s'apparentent à des anacondas. Je ne les citerai pas toutes, en voici trois :

L'orvet :
Offrir des couteaux de chasse à des enfants de moins de dix ans : c'est un peu comme leur demander d'aller jouer sur l'autoroute.

La couleuvre :
Déterrer un cercueil d'un volume de deux mètres cube puis reboucher le trou sans qu'il n'y ait aucun creux dans la tombe, cela relève de la science-fiction. De plus, rien n'est dit sur l'odeur de putréfaction qui doit émaner du cadavre.

L'anaconda :
Les six enfants, après avoir choisi de vivre avec leur grand-père maternel, sortent d'un sous-sol du bus conduit par leur père et lui assurent leur entière confiance. Ils se sont donc échappés de la grande maison du patriarche, ont rejoint le véhicule où ils se sont cachés, dieu sait pourquoi...

J'en passe, peut-être pas des meilleures, mais il y a d'autres reptiles de tailles respectables à engloutir, essaimés tout au long de l'histoire.

Le plus déroutant, dans ce film, est de voir un père éloigner sa progéniture du monde dans lequel il vit, aussi détestable qu'il soit, mais qui détient malgré tout les valeurs de la vie en société, la relation avec autrui notamment.

C'est un film aux intentions louables, mais complètement à côté de la plaque.
Ça me fait penser aux véganes.