Le jeu video est un medium en lui-même

Je ne sais pas si j'ai pompé ce titre sur une phrase de Karim Debbache, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à lui tout le long du film.

Karim, c'est ce mec qui est à l'origine de Crossed et Chroma, deux webséries sur le cinema dispos sur Youtube. Karim et son équipe décortiquent des films qui bien souvent sont liés au jeu vidéo. Je vous ordonne sur le champ de visionner tous les épisodes, vous me remercierez plus tard.

Un leitmotiv revient souvent chez Karim par rapport à ce que l'on fait de certains films inspirés de jeux vidéo. Bien souvent de la merde me direz-vous, mais surtout, les réalisateurs ne comprenent pas que le cinema est un medium et que le jeu vidéo en est un autre. C'est là toute l'erreur de Carter.

J'avais l'impression de jouer à un jeu vidéo. Non, j'avais l'impression de regarder un jeu vidéo sans avoir de manettes. Comme quand mon petit frère me regardait jouer (ouais, dans l'histoire, le grand frère qui joue c'est ouam !) Tout, absolument tout n'est pas un parallèle mais un copié collé de ce medium qu'est le jeu vidéo. Certains ont parlé de John Wick en Corée, pour moi c'est plutôt Max Payne.

J'aime bien les listes, c'est plus facile que d'avoir une belle plume, donc voilà celle pour Carter :

Carter se trompe de combat. Avoir un film gros bras avec un héros immortel et où l'on range son cerveau ne me dérange pas. J'adore ça même. Sur Netflix, en ce moment, il y a The Grey Man. Niveau scénario, c'est ras des pâquerettes, mais on s'en fou, ça explose de partout et ça se castagne. Et ça reste dans son medium, ça reste de la télévision. C'est adapté au support passif, tandis que Carter nous frustre en permanence. Je suis sûr que ça aurait pu être un jeu vidéo génial. Mais malgré quelques idées de mise en scène, le tout est assez fade et indigeste.

Encore une liste pour la route ! ELLE EST RIGOLOL EN PLUS !