James Bond... Ce nom en appelle à tant de choses. C'est l'homme rêvé par les hommes qui ont des couilles... Cynique, indestructible, chanceux, tombeur, tueur... Tout ce qu'un homme rêve de faire, James Bond le fera, dans la joie et la bonne humeur... Bon, là, j'exagère un peu c'est vrai. Ca, c'était surtout avant le tournant que constitue Casino Royale.


Il faut dire que 24, xXx, Mission : Impossible et surtout Jason Bourne sont passés par là. Il fallait donc dépoussiérer un peu le mythe de l'espion qui accomplissait ses missions tout en restant flegmatique et élégant.


Les producteurs ont donc décidé de tout ravaler, sauf M.


James Bond, d'abord. Qui se souvient des protestations à l'annonce du nouvel interprète ? Quoi ? Un James Bond blond ? Mais c'est une hérésie !!! C'est vrai que les réseaux sociaux étaient encore balbutiants à l'époque. Mais je ne peux m'empêcher de sourire, car ce genre de réaction est désormais devenu un marronnier (Heath Ledger -> The Joker, Tom Hardy -> Mad Max, Ben Affleck ou Robert Pattinson -> Batman...) et on peut parier que cela continuera avec le prochain JB


Son histoire ensuite. Car elle commence à partir du moment où James obtient son double zéro. Et pas dans les années 60 ! L'histoire se situe bien au 21è siècle. Les scénaristes ont fait de la dentelle, jonglant avec les éléments bien connus des fans de 007 (les personnages, les gimmicks...), et les "nécessaires" réactualisations, surtout visibles au niveau de scènes d'actions (où les influences de la série 24, des Yamakasis et de la saga Bourne sont prégnantes) et des "interactions" de Bond avec les femmes. Même si cela peut-être justifié par son statut de double zéro débutant, Casino Royale pourrait être considéré comme un JB #MeToo avant l'heure, car les James Bond Girls n'y sont pas chosifiées.


L'ensemble donne un film dense, alternant scènes d'action, joutes verbales, moments de tension (magnifiques scènes de poker) et instants romantiques, pour un résultat final qui m'avait enthousiasmé, car à l'instar de ce qu'avait pu proposer Timothy Dalton, je retrouvais un James Bond plus "humain", capable de sentiments et d'emportements malgré la nécessité qu'a un espion de cinéma de devoir mettre de côté ces aspects-là.

xlr8
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le 24 août 2020

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