Je me suis toujours demandé pourquoi les films dit d'auteurs avaient une propension à péter plus haut que le cul ? Peut-être parce que les auteurs en question veulent tellement en dire et en rajouter qu'on frise le trop plein et cela au détriment de la cohérence interne du récit. Parce qu'ici, passe encore les digressions philosophiques d'Onfray mais à quoi rime cet exposé d'un psy auquel on ne comprend rien ? A quoi rime cette scène de cimetière ? Et puis bonjour les idées reçues, faut-il rappeler à Madame Tomé (coscénariste du film que 20 % des femmes sont aussi consommatrices de porno ! Et puis on a l'impression que le film ne décolle jamais malgré beaucoup de tentatives. On se consolera en découvrant le talent extraordinaire de Marina Tomé en grande professionnelle, et le sourire de Laetitia Lopez. Quant au thème (la place de la chair dans la société et par ricochet le célibat des prêtres) est-il vraiment traité ?