Critique réalisée dans le but d'étoffer un article consacré à Toy Story 4, dont Rashida Jones et Will McCormack seront les scénaristes

(...) Les auteurs prennent le parti de déconstruire le mythe de la relation amoureuse pour mieux installer la morale de leur histoire:
Se fier aux apparences, c’est risquer de passer à coté de choses importantes.
L’introduction du film est donc, comme souvent dans les films structurés autour de leur écriture (et non autour de l’image), un schéma, un sommaire: une situation et des personnages sont présentés, définis de façon très ludique et plaisante, par le détail et le cliché; cette présentation sera subitement perçue sous un angle nouveau, suite à une surprenante révélation; l’occasion, pour nous comme pour les personnages, d’analyser son erreur de discernement.

En soi, cette intro, comme le reste du film, est très efficace, et surtout, doublement empathique:
D’abord provoquer une émotion (rire, pitié, dégoût, compassion…) , puis, en présentant une facette beaucoup plus humaine et réaliste, ramener ce feeling exacerbé à quelque chose de plus tangible; Rashida Jones et Will McCormack reproduisent ainsi, cette proximité entre le spectateur et les personnages du film, chère aux réals tels Apatow, ou les Farrelly.

Chaque nouvelle étape incluant la précédente, ce modus operandi, prendra de plus en plus d’ampleur, mais sans jamais devenir extra-ordinaire. Jusqu’à ce que l’enjeu du film soit atteint: pointer les dangers d’une caractérisation simpliste du monde; envisager ses erreur, et dépasser ses préconceptions. Au final, Celeste & Jesse Forever se révèle assez stimulant, charmant, et touchant, malgré de forts aspects « déjà-vu » (...)

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le 20 mars 2015

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