Méta-censure
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le 9 août 2021
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Quand un film montre ce que l'on ne voit pas sur la création/publication d'un film, on gagne des points. Il est encore très rare que l'on puisse apercevoir ces métiers.
Ici on suis une femme, Enid, qui s'occupe très sérieusement de censurer ou non les scènes gores et/ou violentes de films dans les années 80, afin de les catégoriser avant leur publications.
On obtient donc dès le départ un film qui traite sur des sujets psychologique tant elle est absorbée et obsédée par son travail
En parallèle on apprend que cette obsession pour ces horreurs, créer un fanatisme pour la cas de sa soeur disparue lors de son enfance.
Bien que ce trait soit assez important pour le sens du film, il reste malgré tout en arrière plan pendant un long moment. Certains peuvent ne pas apprécier ce choix, autant je trouve ça très intéressant de rester focaliser sur le domaine psychologique de la protagoniste, surtout lorsque son monde et le cas de la disparition se lient d'une certaine manière. Ce sont des choix très ambitieux qui se doivent d'être félicités.
Le film s'en suit d'une descente au enfer, ne sachant plus séparer le réel de la fiction, se qui créer un manque de rationalité chez le spectateur pour se lier d'avantage à la protagoniste.
D'un point de vue technique, toutes les petites créations de mini scènes pour ce films sont superbement réalisées avec de super effets pratiques. On est absorbée par ce monde dont on ne connait très peu l'existence. Et l'on deviens presque nostalgique de cette époque où l'on osait montrer l'horreur.
La colorimétrie du film est hyper travaillée (je pourrais la détailler mais il aurais énormément de choses a dire), se qui créer un film propre et appréciable visuellement du début à la fin. Au départ les couleurs principale reste discrète, et plus le film avance, et plus celles-ci s'intensifient afin de créer l'horreur , par la complémentarité de ces couleurs.
De plus, la chute vers l'horreur se voit peu a peu sur le visuel qu'est Enid, une femme très strict et propre sur elle, qui se laisse peu à peu aller. Passant d'une coiffure très lisse et travaillée, a des cheveux détachés et non coiffé. D'un visage froid et lisse ne laissant rien paraître, à un regard fatigué et appeuré.
Chaque visuel est hyper travailler.
Cependant, se qui pourrait péché, c'est sa dynamique. C'est un film qui, malgré les éléments très rapidement énoncés, reste assez lent.
Créée
le 15 août 2025
Critique lue 3 fois
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le 9 juil. 2021
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le 15 août 2025