Les prestations de Donald O'Connor sont vraiment ahurissantes.
Un petit gabarit intenable et pétillant, monté sur ressorts, bondissant dans tous les coins, le tout en une seule prise.
Une condition physique à toute épreuve malgré une tabagie quotidienne hors du commun.
Comment ne pas trembler en visionnant ces escaliers dévalés ou ces murs traversés par des protagonistes au top, regards hauts et visages rayonnants.
Sans notion du danger dans un ordonnancement mécanique à couper le souffle.
Support de scénettes amusantes montrant stars idiotes et metteurs en scène au bord de la syncope, toujours sur le grill, menacés de disparaitre du marché suite à l’apparition de technologies nouvelles.
Les réactions de spectateurs moqueurs, à la sortie d’un sous-produit périmé, sont révélatrices, il faut se recycler et en vitesse.
Le public bien souvent versatile, s’adapte sans trop de difficultés à de nouveaux courants.
Il faut en tenir compte et sans état d’âme envers l’abandon d’un concept vieillissant aux mimiques lassantes et répétitives dont les œillades et les aventures exotiques ne font plus vibrer personne.
Remplacé par une nouvelle singularité dont la danse assure les premiers pas dans de nouvelles chorégraphies époustouflantes.
Accompagnées d’agréables ritournelles ayant l’opportunité de s’incorporer dans un temps fluctuant où l’on ne se pose jamais longtemps.