Le coming-out qui reste dans le placard.

Je n’attendais pas grand chose de « Children shouldn’t play with dead things », j’en avais entendu rapidement parlé, ne m’étais volontairement pas attardé sur le synopsis pour me laisser la surprise, et le ton du début m’a surpris!
Je me suis mise du coup à en attendre progressivement un peu plus en le regardant mais force est de constater qu’il y a un manque cruel de rythme et d’intentions qui gâche tout.

Les protagonistes ne sont pas victimes d’un réveil des morts impromptu pour on ne sait quelle raison (comme dans beaucoup de films de Zombie où au final, on sait souvent pas trop pourquoi ils s’énervent tous d’un coup) : ils le provoquent.
Et tant qu’à faire, j’aurais trouvé ça plus audacieux que les macchabées ne lèvent finalement pas un orteil et que l’angoisse se créée uniquement dans l’attente qu’ils le fassent.

La scène maîtresse étant pour moi celle où Anya devient folle au contact d’Orville, je trouve que le film aurait mérité de ne reposer que là-dessus, sur une projection que se font les vivants des morts.
(un peu comme dans La Goccia d’acqua dans I être Volti della Paura de Mario Bava par exemple)

Ou alors il aurait fallu que les zombies arrivent un peu plus tôt, puisque vu la finalité gâche un peu le climat instauré au début.

Bref, on passe à côté de pas mal d’idées pas mauvaises et c’est du coup un gros « Dommage ! » qui se dégage de ce film totalement dispensable dans le genre.