"Choke", c'est quoi, à part une danse colombienne qui consiste à se cogner contre le bassin de son partenaire ? Eh bien c'est un film. Et un bon.
Le simple fait d'avoir lu " Par l'auteur de Fight Club " sur cette charmante affiche rose porno ne peut déjà que séduire. Fight Club est une référence, qu'on le veuille ou non. Et "Choke" devrait en être une.
Je l'ai vu un samedi matin, alors qu'il était neuf heures et que je cherchais désespérément des groseilles à mettre sur ma tartine de Nutella. Dés les dix premières minutes, j'ai oublié les groseilles et la tartine. Mon chat la régurgitera d'ailleurs dans la soirée. Ce film m'a cloué sur place, sur ce canapé gris duveteux si agréable, face à cet écran béant.
"Ceci est une révolution", disait l'autre.
Il faut vous précipiter pour aller le voir. Sincérement. Ceux qui ont aimé l'humour cinglant de Fight Club, ces répliques incisives, ces personnages aussi exubérants qu'attachants ne pourront qu'aimer "Choke".