L’intrigue démarre avec un jeune couple, David et Nadja (enceinte), qui décide, avec leur chien Boris, d’aller faire, sur un week-end, une randonnée en pleine nature au nord de la Suède, dans ”la vallée de l’ours”.
Ils espèrent ainsi ”raviver” la flamme de leur ménage qui commence un peu (beaucoup ?..) à prendre l’eau alors qu’ils ne sont mariés que depuis un an 1/2.
Sur le parking, ils accrochent légèrement un autre véhicule mais continuent leur route, minimisant l’incident.
A partir de ce moment là (ou presque) ils vont être pris pour cible par un ”mystérieux” tireur (ou plusieurs ?), ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et vont tout faire pour essayer de n’être pas tués.
En fait, le gentil couple pour lequel on pourrait n’avoir (plus ou moins) que de l’empathie va s’avérer non pas être le summum du machiavélisme mais bien différent, toutefois, de ce à quoi on peut penser.
Ne sont-ils pourchassés que pour une histoire mineure de carrosserie rayée ou ont-ils commis un délit bien plus impardonnable ?
Le film est court, ce qui permet de le suivre sans devoir lutter contre Morphée outre mesure même si nos paupières pèsent dix kilos chacune.
On nous montre pour une fois la Suède pas trop sous son aspect carte postale, ça change.
On peut croire au début du film, Nadja étant étrangère, que sera développé le problème, peu mince, du racisme en Scandinavie mais il n’en sera finalement rien du tout.
Quant aux comédiens, le seul que j’ai reconnu fut Johannes Kuhnke, le ”Rick” de la série ”Réal Humans”. J’ai trouvé le personnage principal (David) particulièrement ”fade”, pour ne pas dire "ectoplasmique", peut être un peu plus au début qu’à la fin de l’histoire, mais je présume que c’était voulu pour le rôle.
Bref, je me situe ”entre” ceux qui ont écrit que c’était un ratage complet et ceux qui ont trouvé ”très intense” ce thriller suédois. Conclusion, je joue la carte du ”juste milieu” et je lui accorde 5/10.