le 7 sept. 2024
Déterrer pour mieux réenterrer
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Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Mi film catastrophe, mi film de bestioles, Circle Line est surtout un ratage à part entière. On sent pourtant bien la volonté des scénaristes de construire quelque chose, de montrer l’envers du décor d’une compagnie de transports publics, de s’attarder comme dans tout bon film catastrophe sur les personnages et leurs fêlures, et prenant bien soin d’enchaîner des scènes (conseil d’administration, mini cellule de crise), des dilemmes (que faire quand personne ne bouge ?) et des figures (le chieur qui part tout seul et à qui il va arriver des bricoles, le gros bras héroïque, le père qui essaie de se rapprocher de sa fille, la mère courage et son gniard) aussi archétypaux que rassurants mais ça ne marche pas. Rien ne se dégage réellement de cet assemblage.
Et derrière J. D. Chua échoue à créer de la tension autour de, première partie du film, la situation de crise due à la disparition d’une rame de métro entière côté autorité et l'arrêt de celle-ci au milieu d'une artère abandonnée côté passagers, seconde partie, la position de vulnérabilité des usagers cernés par l’obscurité et les monstres qui la peuplent. Tout semble longuet entre deux attaques au cours desquelles on en voit soit trop (effets visuels pas catastrophiques mais pas top) soit trop peu (tout ce qui relève de morts vaguement graphiques se retrouve en hors champ).
Sauf à être un inconditionnel du film de bestiole mû par une curiosité aussi respectable que dangereuse, on peut faire l’impasse sur Circle Line.
Personnage > Agissement
Stylé > Balance une petite phrase avant de tuer une personne (ou après)
Personnage > Caractéristique
Blues > Sa femme, sa fille sa mère ou sa sœur est morte – Tension > Hanté·e par des souvenirs traumatisants
Personnage > Citation
Rassure > « Il ne t’arrivera rien, je te le promets », « Ça va aller »
Personnage > Héros ou héroïne
Fibre héroïque > Sauve une femme en détresse, ou un enfant inconscient – Fibre héroïque > Se sacrifie avec panache
Réalisation
Cut au moment où une créature saute au visage d’une victime – Fin > Ouverte – Grammaire > Vue aérienne de gratte-ciels (accompagnée de sirènes de police) – Gros plan > Gueule d’un monstre, toutes dents et bave dehors – Habillage > Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc. – Tension > Objet lancé au ralenti – Vue subjective > Animal de compagnie – Vue subjective > de menace
Réalisation > Accessoire et compagnie
Intelligence artificielle de vaisseau/interface/voix de haut-parleur : commente tout/repète les consignes/diffuse un message informatif
Scénario > Contexte spatio-temporel
Véhicule en panne – Vestiaire de lycée
Scénario > Ficelle scénaristique
L’univers est petit
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Barème de notation :
1. À gerber
2. Déplaisir extrême et très limite sur les idées véhiculées
3. On s'est fait grave chier
4. On s'est fait chier mais quelques petits trucs sympas par-ci par-là
5. Bof, bof ; pas la honte mais je ne le reverrais jamais ; y'a des bons trucs mais ça ne suffit pas
6. J'ai aimé des trucs mais ça reste inégal ; je pourrais le revoir en me forçant un peu
7. J'ai passé un bon moment ; je peux le revoir sans problème
8. J'ai beaucoup aimé ; je peux le revoir sans problème
9. Gros gros plaisir de ciné
10. Je ne m'en lasserais jamais
Créée
le 20 déc. 2024
Critique lue 13 fois
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