Cloud Atlas fait partie de ces films ou on a l’impression d’avoir vécu une expérience (bonne ou mauvaise), mais au moins il a le mérite de nous proposer quelque chose qui sort de l’ordinaire.
On suit donc 6 histoires imbriquées les unes dans les autres et il est vrai que ce n’est pas facile au début, c’est un peu long à démarrer, on ne comprend pas trop dans quoi on s’embarque, on cherche désespérément un lien, un repère entre les différentes histoires. Il faut finalement se résoudre (ou pas) que l’on est en train de regarder 6 films en 1 seul avec une même thématique, l’Amour.
Malgré le petit temps d’adaptation je suis finalement rentré dans les histoires qui sont dans l’ensemble assez simple. Ces histoires se suivent sans problème grâce à un montage vraiment efficace, ce qui nous parait un peu obscure s’éclairci au fur et à mesure, on arrive à distinguer des pseudos lien entre les différentes parties même si je pense qu’une seconde vision de ce Cloud Atlas est nécessaire pour voir ou comprendre toutes les ramifications.
Coté réalisation, c’est très réussit, les images sont très belles, les réalisateurs nous donnent des plants magnifiques bref dans la forme il est vraiment réussi sauf sur certains maquillages qui sont limites ridicules.
Film déroutant, il fallait oser, avec des histoires simples mais une manière de les mettre en scène vraiment particulière, sur moi ça a marché, j’ai passé un bon moment.