C’est franchement vivant !

Assise au cinéma, en attendant Kingsman II, la bande annonce de Coco passe… Première impression : qu’est-ce que c’est que cette tisane ?!

Deux mois plus tard, sortie ciné : qu’est-ce qu’on regarde ? Ben y a Coco nan ?
Coco… Coco mais oui, le truc avec des squelettes au Mexique ! On compare, on regarde la bande annonce, la moyenne « Sens Critique » et quelques critiques… Finalement, ça a pas l’air si mal !
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En fait, c’est sacrément classe même !
On dit : la magie de Disney, la magie de Disney,… On devrait dire aussi souvent « la magie de Pixar » parce que les studios ont également un bon niveau en la matière en fait ! Là-haut, Vice-Versa, etc… Tous des animés haut en couleurs : ballons et billes aux couleurs étincelantes, un monde merveilleux, des héros de 10 ans qui découvrent la vie et particulièrement attachants… Rien n’a été oublié dans Coco.

Déjà, j’ai ri dès que le film s’est lancé : on commence par la petite musique de Disney en fondu sur le parc, complétement adaptée aux couleurs du film, parfaitement dans le folklore musical Mexicain, avec les trompettes et tout le tintouin !
Ensuite, toute respire le soleil ! C’est lumineux à souhait, et ça nous entraine dans l’univers musical et haut en couleur du Mexique. Littéralement scotchée dans mon fauteuil, je me suis retrouvée projetée là-bas, avec le petit Miguel en quête de bénédiction dans le monde des morts.

Rien que le chien, véritable saucisson boulet à quatre pattes, est tordant ! Les personnages sont attachants, parfois criants de vérité, liés à une tradition séculaire, où il s’agit de retrouver les morts dans la bonne humeur !

Le début passe à mille à la seconde, on doit tout découvrir, le fondement de l’histoire, la tradition,…
Arrive l’élément perturbateur : la musique !
La musique qui rassemble, la musique qui fait vivre… Rien de tout cela n’existe dans la famille de Miguel, car la famille passe avant tout, et si la musique a détruit cette famille, elle est déclarée persona non grata. Tout musicien s'arrache les cheveux, clame que non, non, non et non, la musique, c'est la vie ! Alors quand on voit le petit Mexicano ajuster sa guitare, c'est un sacré soulagement !
S’en suit alors toute l’histoire, au milieu de morts bien sympathiques, d’un monde à la fois coloré et particulier.
Grosse surprise quand on voit débarquer les animaux… êtres volants et aux couleurs assez douteuses… ! Bon, ce sont des esprits, ils font ce qu’ils veulent mais j’avoue que les bourrer au LSD n’a pas suscité l’enthousiasme de mon côté, du moins au début. Après on s'y fait à l'espèce de vert fluo !

Même si on voit ensuite arriver le retournement de situation avec les trompettes et les sombreros, les péripéties finales arrivent avec grand plaisir, et on est content d’avoir eu raison !
Le dénouement est particulièrement touchant ! Je me suis retenue de fondre en larmes pour ne pas faire trop de bruit, mais promis, j’ai versé ma larmichette… bon ok, j’en ai versé plusieurs !
Cette morale est magnifique : l’importance de la famille et de l’union en son sein, le respect des traditions et toutes leurs beautés, les difficultés à dépasser, tout cela condensé en 1h40 de film et qui explose complétement dans les derniers instants de la projection. C’est même plus qu’une explosion. Ça a irradié toute la salle ! Pour moi, c’est l’un des plus beau finish que je n’ai jamais vu en dessin animé ! (pour dire "de ma vie", il va me falloir un peu plus de temps ! )

On sort en sifflotant « ne m’oublie pas », en se disant qu’une vie sans musique c’est trop triste et que promis, on aura plus jamais aucun à priori sur les squelettes qui parle ! Ju-ré !