le 25 mars 2016
100% Action
L’e-cinema se développe et de plus en plus de films sortent directement par ce biais-là. On l’a vu avec The Green Inferno d’Eli Roth, tout récemment avec Tigre et Dragon 2 de Yuen Woo-Ping, ou encore...
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Des braqueurs dévalisent une banque du Cap et y dérobent,outre de l'argent et des bijoux,une clé USB contenant des infos compromettantes pour un sénateur américain.Très vite,un commando de barbouzes est à leurs trousses et les éliminent.Seule Alex,l'unique fille du gang,survit et tente d'échapper à ses poursuivants.Cette série B d'action américano-sud-africaine présente la particularité d'aligner un casting plutôt reluisant pour une production de ce genre,avec au programme Olga Kurylenko,James Purefoy et Morgan Freeman.Mais le film est frappé de la fameuse malédiction des trente minutes,si répandue dans le cinéma.Donc,ça débute assez bien.L'intrigue,sans être très inventive, tient la route,la réalisation de Stephen Campanelli ne manque pas de nerf,les péripéties sont bien agencées,les affreux sont crédibles,les acteurs font le job,et on a même droit en prime à de la violence extrême qui tourne volontiers au sadisme.C'était évidemment trop beau pour durer,et au bout d'une demie-heure environ tout s'écroule.Le scénario,pourtant co-écrit par Adam Marcus,par ailleurs cinéaste estimable,est soudain envahi par la léthargie et perd toute sa relative rigueur.L'action ralentit au profit de séquences dialoguées pénibles,les méchants,jusqu'ici performants,se ramollissent et accumulent les décisions stupides,l'héroïne se sort des pires situations de manière totalement invraisemblable,et on finit par ne plus rien piger à ce méli-mélo de clé USB,de diamants,de fric et de CIA.A la fin,l'histoire parviendra toutefois à intégrer une explication pas si idiote aux attentats du 11 septembre.Kurylenko,divinement belle et sexy,est aussi une bonne comédienne et porte ce film pour lequel elle a visiblement pratiqué un entraînement physique intense lui permettant de briller lors des scènes de castagne.Purefoy est royal en agent secret d'un raffinement exquis dans ses propos comme dans sa manière de pratiquer la torture.
Créée
le 2 févr. 2018
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le 25 mars 2016
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