Conjuring - Les Dossiers Warren par AL Soyez
Vous n’avez pas pu passer à côté de la campagne promotionnelle montée par Warner pour promouvoir ce film. Ça fait des semaines qu’ils mettent le paquet pour donner envie au public de venir se faire peur dans les salles obscures. Pour nous convaincre, le fameux et habituel « inspiré de faits réels », ce qui est par contre plutôt bien foutu, ce sont les vidéos disponibles sur le net montrant la vraie Lorraine Warren (interprétée par Vera Farmiga dans le film) parlant de ses enquêtes. Aurait-on finalement envie d’y croire ? Oui, un peu…
Derrière la caméra, on retrouve James Wan, réalisateur du premier Saw et plus récemment d’Insidious (dont la suite débarque en Octobre).
On nous promet des frissons et de la peur. On va être servi. Quoi de mieux pour commencer que de mettre en scène une poupée particulièrement flippante ? (traumatisée par Chucky présente) Voilà, on est dans l’ambiance, et il va falloir tenir près de 2 heures comme ça. La séance parait compliquée.
The Conjuring (titre en V.O.) joue sur les codes du film d’épouvante, et ça marche très bien dans la première partie où nous suivons d’un côté les époux Warren et d’un autre la famille Perron dont les membres sont témoins de phénomènes de plus en plus étranges. Le film prendra ensuite un nouveau tournant, quand les Warren viendront plus ou moins s’installer chez les Perron. Exactement comme pour Insidious, on se désintéresse du film dans sa seconde partie et on ne tremble plus beaucoup. Regrettable de voir que James Wan reproduit deux fois la même erreur.
Si on n’a plus peur, on peut en revanche rire parfois de certaines aberrations (« Elle sentait la charogne !!! » comme argument indiscutable). On n’échappera pas non plus à une petite séance d’exorcisme. On y a droit au moins une fois par an au cinéma, la voilà.
Le nouveau roi du frisson revient et marque encore des points puisque une suite a déjà été annoncée (après Insidious 2, il y aura donc un The Conjuring 2) pourtant le monsieur est loin de me convaincre. Capable du meilleur comme du pire, il mixe sans cesse les deux dans ses films, les rendant rapidement indigestes.