L'EMPRISE DU PLANCHER QUI CRAQUE ?

En préambule je tiens à dire que je déteste les films de Hantise qui reposent à 99% sur des Jump Scares à la con et sur des gimmicks insupportables comme le plancher qui grince, les portes qui claquent, les apparitions soudaines de démons qui disparaissent deux secondes plus tard et les possessions grandguignolesques à base de grognements gutturaux. La saga Conjuring est un parfait cas d'école dans ce genre et je m'en tape le gros coquillard que James Wan ait la carte ou non auprès de la critique parce que son long métrage multipliait tous les poncifs du genre avec une fainéantise sidérante. Voir une gamine voler au-dessus de son lit ou un démon apparaître lorsque la lumière s'éteint n'est et ne sera jamais bon tout comme faire sauter un chat à la façon d'un kangourou hors champ sera toujours d'une paresse infinie. Après il y a des exceptions à la règle comme La Maison du diable de Robert Wise, Rosemary's Baby de Roman Polanski, L'Exorciste de William Friedkin, La Malédiction de Richard Donner, Poltergeist de Tobe Hooper, L'Emprise de Sidney J. Furie ou Ring et Dark Water d'Hideo Nakata qui sont d'authentiques chefs-œuvre du genre mais qui sont noyés sous une avalanche de daubes racoleuses comme toute la saga The Conjuring surfant sur tous les clichés bas de gamme les plus opportunistes du monde. J'espère pour vous que vous avez déjà vus tous les films que j'ai cité plus haut avant de lire ma critique auquel cas je serais dans l'obligation d'envoyer le malin chez vous sans plus attendre. Vous êtes prévenus.