Contamination
4.5
Contamination

Film de Luigi Cozzi (1980)

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Avertissement:
Comme ça m'a été très difficile de trouver un intérêt autre qu’«historique» (cliché de son époque) à ce film, ce qui suit n'est pas vraiment une critique, mais plutôt mes notes pour passer le temps pendant le visionnage. Donc y aura des "spoilers" pour qui voudrait perdre son temps quand même. J'espère néanmoins que mon avis suffira pour donner l'idée du contenu et exempter définitivement de le voir.


Malgré le fait qu'il «emprunte» à Alien, ce n'est pas un film d'horreur, mais plutôt un thriller fantastique mou, avec quelques scènes sanglantes mal faites. La bouillie musicale en est assurée par Goblin. Aucun effort n'est fait pour cacher la nullité des effets spéciaux: la caméra s'attarde sur les mannequins manifestement négligés; les contours des sacs explosifs attachés sur la poitrine des acteurs sont très nettement visibles sur les plans larges, la caméra n'essayant rien pour rendre l'effet plus subtil; la mort du méchant, complaisamment filmée au ralenti, et accompagnée d'un hurlement très long, laisse très clairement voir exploser un ballon blanc qui est censé représenter sa poitrine. La moitié du film passe dans les bouffoneries du policier, qui finit par ne servir à rien, tout comme l'héroïne principale, conne et peu efficace.

Elle est traitée comme incapable de s'en sortir toute seule en situation critique, elle a forcément besoin de l'homme pour s'en sortir. C'est une caractéristique prégnante des films italiens qui m'insupporte au plus haut point. Enfermée dans la salle de bain chaude avec un oeuf explosif (plus explosif encore avec la chaleur), elle s'acharne sur la porte comme une conne, alors que ça devrait être le moindre de ses soucis. Elle aurait pu arracher le rideau de la douche et couvrir l'oeuf d'abord puis tenter d'ouvrir la porte, ou appeler à l'aide par la fenêtre. Evidemment le héros la sauve. Il la sauve à nouveau à la fin.

Le film n'essaie d'entretenir aucun suspense quant au scénario. On sait bien avant les héros qu'un protagoniste est vivant, alors que tous le croient mort, et qu'il est sous contrôle d'un extraterrestre.

Le design des oeufs n'a pas été allé chercher très loin, puisqu'ils ressemblent suspectement à des avocats. La table a suffi pour le design du boss alien aussi, puisque c'est un champignon (voir description plus loin).

Florilège:

Les gardes-côte disent le cargo vide alors qu'ils ne l'ont pas exploré.

Un scientifique regarde des oeufs qui sont dans un carton de café renversé.
—What are they, doc?
—I don't know. Whatever they are, they came out this case of coffee.

Une équipe de décontamination explore le cargo mystérieusement désert.
—Don't touch that! It could be dangerous.
—Heey, don't worry.
Il soulève l'oeuf. L'oeuf lui explose dans la gueule. Trois mecs sont aspergés de liquide et explosent aussi.

Jeu d'acteur remarquable de la part du policier (et ce pendant tout le film)...
—Then they leave me here to freeze my BALLS off, and now you come in and dare to tell ME to keep myself controlled, BABY?!
—Don't call me baby, young man.
—And YOU, don't call ME a young man, BABE!

Une douce scientifique explique aux héros le fonctionnement des oeufs explosifs.
—I am now going to inject some of the fluid in this white rat.
Elle injecte avec la seringue qui fait la moitié du rat. Le rat explose comme un pétard.

Devant un étage rempli d'oeufs:
—Call in the flamethrowers.
—Flamethrowers? Why?

—Oval eggs.

—If I have to die with the rest of the world, then I want to have a proper dress up and clean underwear.

—You're the first woman I ever went after, that I couldn't get past first base with.
—I'm sorry.

—Get up. It's time to go to the Cyclops.
—The Cyclops?
—Yes... [pause bien dramatique, gros plan sur le visage du méchant] the Cyclops.
(D'ailleurs ce Cyclope s'avère très ridicule, un champignon géant de couleur marron avec une lampe jaune au milieu, sûrement piquée à un feu tricolore, et un gros intestin géant qui sert de bouche.)
Owen_Flawers
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le 6 févr. 2015

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Owen_Flawers

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