James Mangold est un réalisateur, pour moi, en demi-teinte ; n'a pas de personnalité artistique évidente mais peu s'appliquer pour faire un travail efficace à l'écran. L'histoire va cibler Garrison , une ville dortoir des policiers, où règne l'autorité des ripoux et ses habitants qui gardent sous silence les dérapages afin de profiter d'un semblant de tranquillité. Je dois dire que le scénario n'a rien d'extraordinaire dans le genre policier : ce tableau américain raciste fructifiant du pouvoir n'apporte pas une nouvelle couleur. Néanmoins, ce qui peut être surprenant, c'est de voir la générosité de ce casting habitué des rôles du flic/voyou mais s'avère fade à mes yeux vis à vis des nombreux rôles similaires qu'ils ont pu incarner ; Sylvester Stallone est la star qui s'impose et va être salué auprès du public pour avoir adopté un homme calme, un brin naïf et pataud. Howard Shore fait sortir quelques cornemuses pour accompagner les sifflements d’acouphènes du shérif Freddy Heflin ( surtout lors de la scène combat finale ).
« Cop Land » fait la recette du film de son époque mais me concernant il ne s'impose pas d'être le meilleur dans sa catégorie.