Un SDF qui s’adonne à l’émétophilie et à la scatologie en plein New York… Âmes sensibles s’abstenir.

Un sans-abri souffrant de troubles mentaux commence une série de meurtres dans les rues de New York.

Premier long-métrage pour le duo Doug Gerber & Caleb Pennypacker qui nous entraine dans une spirale d’émétophilie et de scatologie. Durant 90min, les réalisateurs vont tout mettre en œuvre pour vous révulser au point de vous donner la nausée. Le film suit la déchéance d’un SDF dans les rues de la grosse pomme, qui se livre à toutes sortes d’exactions, laissant libre court à son imagination putride. Un détraqué qui fera tout pour repousser les limites de la bien-pensance

(comme se tartiner le visage de ses propres excréments).

Le film est un véritable supplice, poussant les spectateurs dans leurs derniers retranchements, afin de voir jusqu’où ils seront capables d’endurer des séquences toutes plus abjectes les unes que les autres (puisque tout est savamment mis en place dans le seul et unique but d’écoeurer les spectateurs). Le SDF héros du film prend un malin plaisir à se soulager n’importe où dans New York,

il chie dans la rue, dans ses mains, voir même sur des inconnus en plein Times Square

et quand il ne défèque pas, il dégueule ses tripes

(allant jusqu’à ré-ingurgiter ce qu’il vient de vomir, quand il ne mange pas sa propre merde).

Il est l’incarnation même de l’horreur humaine

(il trouve un pansement par terre et s’empresse de le manger ou n’hésite pas à ramasser un préservatif usagé (rempli de foutre) pour le mettre dans sa poche).

Le film alterne les séquences scatophiles & émétophiles avec des scènes de meurtres

(il attaque des inconnus dans la rue, hommes & femmes, voir même un nourrisson qui se retrouvera le crane explosé).

Les réalisateurs ne se sont pas embarrassés à nous raconter une quelconque critique sociétale à travers ce pauvre sans-abri. On ne sait rien de ce pauvre type, ni pourquoi il agit ainsi

(ce dernier ira jusqu’à se couper le pénis au bout de la 3ème minute du film, histoire de bien vous faire comprendre dans quel bordel vous vous êtes fourrés).

Un budget quasi inexistant et réalisé en mode guérilla (sans la moindre autorisation), on se demande bien comment ils ont réussi à tourner toutes ces scènes dans New York, avec ce SDF déambulant en slip (qui déborde de merde). Armez-vous de patience (entre l’absence de dialogue pendant les ¾ du film et ces innombrables scènes cradingues), bien évidemment, on ne saurait que trop vous recommander de découvrir ce film en étant à jeun et de le réserver à un public averti (il est interdit aux moins de 18ans).

Signalons enfin le courage et l’étonnante prestation de Kevin Kenny, son rôle est clairement à la limite de la performance d'acteur. Crazy Murder (2014) fait partie de ces films trash qui n’existent que dans un seul but, celui de choquer les spectateurs et de leur en donner pour leur argent, clairement, les amateurs du genre seront rassasiés.

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

Découvert dans le cadre du ☠ Sadique Master Virtual Night

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le 9 févr. 2023

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