En 2006, Stallone tirait un trait sur le personnage qui lui avait apporté fortune et gloire, signant le plus beau volet de la saga. Hollywood n'ayant jamais la mémoire courte, le fait de relancer la machine avec une suite/reboot permettrait de capitaliser sur le vieux Rocky et le nouveau poulain, Creed. Mais si les retrouvailles avec Stallone sont toujours un plaisir, on ne peut pas dire autrement de Michael B. Jordan, dont l'écriture du personnage souffre de défaut difficilement pardonnable, sombrant souvent dans le cliché alors que le premiers tiers annonçait un traitement tout autre. On retiendra donc les séquences de boxes, vraiment bien faites et suffisamment dynamiques pour cogner juste, ainsi que la performance d'un Rocky vieillissant, trouvant encore un nouveau souffle pour se battre.