Ce sont des sentiments mitigés qui viennent à l'esprit pour ce septième épisode de la saga Rocky. Rocky Balboa est écrit parfaitement, en effet il est beaucoup plus psychologique que n'importe quel autre volet. Il se fait vieux, il est seul, triste et limite en dépression et le jeune Creed va lui permettre de sortir de ça. Parti comme ça vous vous dites que le film va déchirer. Pas vraiment en fait, car Adonis Johnson, le personnage principal, tend plus vers la caricature et de ce fait ses réactions sont prévisibles. Biancha est pire, puisqu'elle ne sert à rien hormis le fait de donner une touche féminine à la trame. Son introduction est, par ailleurs, tellement faite n'importe comment, que ça rend la scène complètement ridicule.
Heureusement que la réalisation vient sauver ses deux points noirs avec notamment 3 plans séquences qui valent le détour. Le tout supporté par une bande sonore qui sonne juste, avec une utilisation subtile des thèmes de Bill Conti. Le compositeur ne s'est pas emporté par la facilité et c'est tant mieux, même si je regrette certains passage de rap et de mashup qui ne sont pas de mon goût.