Comme Jésus sur la croix

Jamais un film n'aura été plus humain, dans tout ce que ça implique, de vice et de bonté. Peckinpah, avec ce film tu as réalisé le plus grand film, d'une part de guerre, et d'autre part sur la guerre.

Avec ces scènes de batailles organiques et terrifiante, où dans la brumes se côtoient les soldats et les cadavres, qui une fois le crépuscule envolé, disparaissent des mémoire pour devenir cette boue dans laquelle, dans 30, 40 ans, des enfants vont jouer aux petits soldats.
Jamais la gloire, l'uniforme et la politique n'aura été aussi ridicule. Ces officiers capable de tuer un clown pour son nez rouge, un soldat allié pour sa croix de fer. Ces officiers qui parce que leur habit est d'un gris plus pâle esquivent toujours plus la mort, mais que le destin rattrape toujours en uniforme de jeune soldat soviétique, pour souligner leur absurdité, leur incapacité a faire la guerre, ce monde qu'ils dirigent pourtant dans les plus hautes sphères. Tuer pour être décoré, toutes ces trahisons pour une médaille qui finira dans une brocante. Ces hommes eux seront pour toujours des martyrs, crucifié sur la croix de fer.

Mais c'est surtout un métrage sur ces hommes. Sans qui aucune guerre ne serait tragique. Ces hommes qui, à la fin de la guerre, ne se battent plus que pour leur survie, même si essayant d'oublier cela. Ici plus d'espoir, le peu de bonheur, l’anniversaire d'un jeune lieutenant, est étouffé par la triste fatalité de la guerre, la mort de ce jeune lieutenant, tout de suite après.

Mais pour finir sur un rire, comme cette œuvre a su si bien le faire: youtu.be/UoZDo7YgtrQ