D’étoile en étoile : sa singularité réside dans la dynamique intrigante entre Pedro et Aya les deux personnages principaux. Leur relation est un chassé-croisé, où chaque interaction semble porter le sceau de l’incompréhension ou d’une dualité : un double niveau de lecture se glisse en permanence dans leurs échanges.
Curieusement, c’est dans le moment final de séparation que le film trouve sa résonance. Là où les intentions des deux personnages, pourtant si brouillées dans la proximité, semblent enfin s’aligner : un contraste entre éloignement physique et rapprochement émotionnel. Les plans séquences confèrent au film cette dimension chancelante (qui caractérise d'ailleurs tous les personnages).