Retour à l'envoyeur
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le 31 mai 2024
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Avec Dahomey, la cinéaste Mati Diop tente de capturer le moment historique du retour des œuvres d’art béninoises spoliées, en mêlant geste documentaire et démarche artistique.
Si le sujet est rare et interessant, le film peine à en rendre toute la richesse. La première partie, centrée sur une voix off censée incarner l’esprit des statues, m’a semblé scolaire, voire risible. De plus, filmer une climatisation ou un portique de sécurité ne suffit pas à susciter le sacré. La seconde moitié, consacrée à un débat entre étudiants béninois, souffre d’une prise de son désastreuse qui rend incompréhensible la moitié des propos. Pire encore : le film n’enseigne presque rien sur la valeur de ces œuvres ni sur les enjeux de leur restitution. Sous ses airs intellectuels, Dahomey m’a paru creux et prétentieux.
Je ne le recommanderais qu’aux curieux très indulgents : ce documentaire suscite surtout de la frustration, et laisse un goût d’opportunité manquée.
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Créée
le 19 mai 2025
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