Antoine est un musicos qui craque avant d'entrer sur scène. Il change radicalement de vie en acceptant un poste de gardien d'immeuble...
La première demie-heure est bonne et puis patatra...la platitude. Ma conception sans doute surannée du cinéma c'est que celui-ci doit permettre au spectateur de s'évader, d'oublier son quotidien pendant 90mn.
Et que vois-t'on? De la défonce, des binouzes 8-6, des barquettes micro-ondables périmées qui filent la gerbe à un Gustave Kervern concierge junky. Une poignée de locataires névrosés et tout aussi dépressifs (à commencer par Catherine Deneuve avec des tocs.) On trimballe des sacs poubelles entre deux rails de coke comme dans la vraie vie, si! Si!
Salvadori réussit quelque chose: créer un spleen pré- Macrono-Covidien juste avant que notre bon Jupiter nous mettent sous cloche. C'est fortiche! Revoyez plutôt "Le Concierge" de Jean Girault, film ancien (1973), parfait contraire rigolard de ce "Dans la Cour" glauque, crasseux et vide. Si vous rêvez de la grande descente d'escalier en queue de pie et chapeau-claque, ce n'est pas le bon film!
.