Tiens, un peu de rab de Cooper/Schoedsack ! Je pensais avoir écumé tous ceux accessibles en biblis comme sur la toile mais, surprise, en voici encore un ! Tout à fait sympathique, qui plus est. A la bonne heure...


Réalisée en parallèle du Fils de Kong par le même Ernest B. Schoedsack avec les mêmes Robert Armstrong et Helen Mack en têtes d’affiche, cette – tout aussi concise – Blind Adventure est, en comparaison, bien plus réussie que son homologue simiesque (sauf que c’est elle que tout le monde a oubliée, pas de chance).


Les points communs entre les deux films s’arrêtent ici puisque celui-ci se pose lui comme une sympathique comédie Pré-Code aux allures de vaudeville, tout en gaffes et quiproquos rigolos : et pourquoi pas ? L’exercice est réussi, le film est raisonnablement amusant, énergique et plein de rebondissements et malentendus cocasses qui font passer ses soixante-cinq minutes comme une lettre à la poste. D’autant que Robert Armstrong (toujours sympathique) et Helen Mack (bien plus convaincante ici que dans Le fils de Kong) sont à fond et vont bien ensemble.


Alors OK, le film ne peut pas se targuer – comme peuvent le faire plein d’autres collabs Cooper/Schoedsack – de proposer quoi que ce soit d’inédit pour l’époque, mais qu’importe : là n’est pas le projet. Et il serait dommage de s’en priver pour autant, puisque le spectacle est tout à fait agréable !

ServalReturns
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le 14 févr. 2022

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