Surement le seul film qui m'a fait prendre la peau d'un schizophrène.

Malgré une intrigue assez limitée : trois joyeux drilles en quête de sensations s'en vont cueillir des champignons, Hans Weingartner arrive à placer la caméra de façon faussement banale, nous laissant focalisé sur un Daniel Brühl jouant un malade mental (Lukas) de façon exemplaire.
Pas de mise en scène lourde, le réalisateur évite les poncifs et les grosses dépenses.

Le fait qu'on entende ce que Lukas pense, entend et hallucine donne un contraste fort avec l'image et nous plonge dans le délire paranoïaque du protagoniste dans la recherche du bruit blanc qu'il entreprend.
Ork
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le 21 juin 2011

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Ork

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