Il est difficile d'échapper aux films de super héros ces derniers temps, ils ont tendance à tous se ressembler. Mais deadpool offre enfin une vague de renouveau dont Hollywood manquait ces derniers temps.


Ce film est une pure merveille de divertissement, qui, loin de redéfinir les codes cinématographiques du genre, les assument pleinement, et grâce à ce recul, nous offre un objet de divertissement beaucoup plus abouti et complet que la plupart des derniers films de ce genre en date.


Le film possède Un scénario tout ce qu'il ya de plus basique et revu dans ce genre de cinéma. mais le traitement du scénario lui donne toute son originalité. En brisant le quatrième mur à de nombreuses reprises et en se moquant ouvertement de la dimension cliché de ce film. Le personnage devient affreusement attachant et devient comme un ami qui nous guide dans ce blockbuster tout en ayant parfaitement conscience de ce qu'il est et le transforme donc en un pur objet de divertissement.
En étant cet objet de divertissement assumé qui n'est là que pour nous faire passer un bon moment, le film accomplit ses promesses en nous offrant des scènes d'actions à couper le souffle, un humour magistralement bien dosé qui nous permet de prendre de la distance sur le contenu. des seconds rôles attachants et bien écrits, et des références bien dosées qui ne font qu'amplifier la richesse culturel de ce film et son propos sur cette dernière.
L'histoire est évidement bien vide en prenant du recul dessus, mais le traitement non linéaire de cette dernière l'enrichit fortement et nous prouve l'importance des choix sur le traitement d'une histoire.
Le méchant laisse fortement à désirer, mais heureusement le charisme de l'anti-héro interprété merveilleusement bien par Ryan Reynolds nous le fait facilement oublier.
Le réalisateur réussit donc son pari en plaçant deadpool comme un héro marginal et attachant qui promet déjà des suites fort lucratives mais divertissantes.


Deadpool est donc un blockbuster qui a conscience d'en être un et qui, grâce à cette prise de conscience sur lui-même, arrive à se détacher de sa codification en jouant avec elle et en effectuant à merveille son but premier, bon, son but second (le premier étant de rapporter de l'argent à la production): détendre le spectateur et lui faire passer un bon moment.

Romain_Billard
8
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le 15 févr. 2016

Critique lue 350 fois

Romain Billard

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