"Deadpool & Wolverine s’incrustent dans le MCU dans ce nouvel opus qui a pour ambition de faire le pont entre la saga mutante de la Fox et les Avengers de Disney, et par la même occasion essayer de rebooster une franchise en perte de vitesse. Le plus célèbre des anti-héros s’avère-t-il être le messie de Marvel Studios ?"
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"Le projet était ambitieux. Pharaonique, entre intégrer les mutants au sein du MCU, ressortir Logan d’outre tombe, être le premier Rated-R de Marvel Studios, servir de conclusion à l’ère Fox à coups de caméos tout en offrant une suite au parcours de Wade Wilson et faire avancer l’intrigue du multiverse de la saga principale. Plein de promesses qui s’avèrent au final être le plus gros défaut du film : l’impossibilité de cocher toutes les cases."
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"Ce laxisme narratif est d’autant plus marqué par l’absence d’un antagonisme clair et défini. Que ce soit Paradox ou Cassandra Nova, leur justification pour leur plan machiavélique est inexistante, étant méchants et voulant la destruction d’univers seulement pour avoir des enjeux artificiels. Ne vous attendez donc pas à être pris dans des combats intenses, les scènes d’action, certes bien mises en scène par le très bon faiseur Shawn Levy, sont dénuées d’une quelconque tension et sont 99% du temps sujet à blagues. Elles résultent la plupart du temps de petites chamailleries et non de véritables péripéties. Notre cher mutant griffu se fait quelque peu manger à l’écran par un Deadpool écrasant, à la saillie inarrêtable, avant d’enfin revenir sur le devant de la scène une fois les deux tiers du métrage passé. "
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"En effet voire Deadpool commenter l’acquisition par Disney, tirer à balle réelle sur le MCU post-Endgame, cracher affectueusement sur l’époque 20th Century Fox, littéralement profaner le cadavre de Logan dans une scène d’intro qui restera dans les annales ou se moquer de l’attente des fans dont il a parfaitement conscience (et c’est là que nous voyons que Reynolds est avant tout un fan) est jouissif et donne tout l’intérêt du métrage. Si Deadpool 1 marquait pour l’intertextualité qu’il avait avec sa propre saga et le genre de son époque, celui-ci marquera pour le regard entier qu’il porte sur les productions super-héroïques de ses 30 dernières années. En ce sens, ce métrage est une véritable boite à jouet où le retour de certains héros mythiques (et d’autres moins) disparus des écrans (où même jamais apparu…) griseront les Marvelzouzes. "
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