Pilier inférieur.

J'étais allé voir Le train de l'infini en 2021 sans rien connaître du manga et quelle claque ç'avait été ! Un plaisir énorme, on était vite mis dans l' ambiance, c'était jouissif. Depuis, j'ai tous les tomes. Et à vrai dire, heureusement, car les novices seront à mon avis complètement largués. Alors c'est sûr qu'on arrive à la conclusion de l'histoire, ils ne vont pas tout réexpliquer en détail, mais c'est touffu. Comme si on prenait une série au 156 ème épisode. Donc au lieu d'être un film, c'est plutôt un épisode iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinterminable, étiré au maximum. La technique, l'animation, la production est évidemment bien supérieur à un épisode lambda destiné au petit écran. Toujours est-il que sa narration est indigeste. C'est extrêmement mal rythmé. Des passages très très longs et ennuyeux de flashbacks tous plus mièvres les uns que les autres, entrecoupés de bastons, de combats, de violence... Pfffffffff, terrassé par la fatigue j'ai fait une ou plusieurs micro-siestes, je dois bien l'avouer. Ça m'énerve ce sentimentalisme exacerbé. Et blablabla, et gnagnagna. Une ribambelle de ouin ouin qui ne font que geindre. Exactement ce qui m'avait fortement agacé dans le manga... Je n'ai pas passé un très bon moment. Il n'y a rien d'épique, c'est juste quelques bastons avec énormément de blablas dégoulinant. Akaza est un sacré adversaire, charismatique, qui se bat aux poings et pieds uniquement (comme Kenshirô, c'est peut-être pour ça que je l'apprécie particulièrement), mais son histoire est tellement cucul ! Encore plus chiante à suivre en film... Comme un idiot, je pensais assister à la bataille du palais infini dans son intégralité, avec donc un gros gros concentré d'action et de baston intensive... Mais non... Quel idiot je suis de ne pas avoir vu le titre original avec le petit "1"! Petit "1" absent du titre français.

De ce fait, la plupart des personnages sont quasi absents, on se fait bien chier.

Quelle déception, je suis sorti bien saoulé et écœuré par tant de degoulinade (et je ne parle pas de dégoulinade de sang...). Ça ne me donne pas très envie de voir la suite, car le combat final contre Muzan m'avait déjà paru iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinterminable et ennuyeux dans le manga, alors à l'écran, je n'ose même pas imaginer. Car on aura beau avoir une superbe animation et des combats dantesques, s'ils sont entrecoupés par des phases de flashback au sentimentalisme exacerbé, il faudra que je prenne un sacré cocktail de café-red bull pour tenir... Ou alors ne pas lutter et me laisser sombrer dans le sommeil, comme ça, au moins, je ne serai pas agacé et affligé...