L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques de Blomkamp sont les sommets de l’immédiateté des médias visuels : le cinéma-vérité, les jeux vidéo, le documentaire. Son cinéma est extériorisé de manière vivante, il est riche en construction de mondes, il s’étend sur une grande échelle et il est ancré dans un sens profond de la matière.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-demonic-blomkamp-possede-par-wiseau/