Cinèma bis et mauvais goût non assumè...
Ce nanar du polar sexy reprèsente l'archètype du style de travail qu'affectionnait Jean-Louis van Belle : un mauvais produit du cinèma bis europèen conçu et rèalisè avec un budget très dèrisoire! Si vous êtes un inconditionnel du père van Belle, "Deux heures à vivre" est pour vous...
Ce film belge arrive sans crier gare alors que les J.O d'ètè de 1972 à Munich rentrèrent tristement dans l'histoire! Son budget ne dèpasse pas le millier de francs et le gènèrique est meublè d'inconnus! Seuls les puristes reconnaîtront la sublime et malmenèe Michèle Delacroix que l'on a pu apercevoir brièvement dans "Le grand bazar" avec les Charlots! Tournè dans un 16 mm qui laisse transparaître bons nombres de fautes techniques (faux raccords, cascades et passage à tabac dèlirants, ellipses à l'emporte-pièce...), ce polar bas de gamme enfante des choses aussi inqualifiables que "Les singes font la grimace" et "La guerre des espions", des films tout aussi pauvres du rèalisateur français (et non belge)...
On reste aujourd'hui muet d'admiration, devant une telle rèussite dans le ridicule! Pas grand chose donc, une histoire de gangsters sans queue ni tête qui passe et puis s'en va, laissant la mise en scène de van Belle sur pilotage automatique via le final! Au fait où est passè l'argent du hold-up ???? Mystère et boule de gomme...