Ce film mêle les grandes histoires et les grands sujets : la guerre, l'émigration, avec les petites histoires, celles des gens qui subissent.
Chaque personnage est présenté avec ses failles, ses rêves, ses regrets, ses espoirs, sur fond de vie dans la cité, sans complaisance, ni d'un côté, ni de l'autre.
Beau personnage que Dheepan, qui lutte pour s'intégrer, pour recommencer à vivre, qui s'attache à cette femme, à cette fille, qu'il n'a pas choisies.
Il y a une forte tension dans le film, la peur est là toujours : peur de ne pas comprendre, peur de la cité, constat de la violence...
La description de l'installation dans la cité est toute en finesse, en regards, en gestes esquissés. Mais le film d'action reprend le dessus et la famille se trouve mêlée aux histoires des voyous.
Mais Dheepan est un guerrier et les loubards des cités n'ont qu'à bien se tenir !
La fin en revanche semble un peu rêvée, loin des guerres, à l'aune de cette image qui revient dans les songes de Dheepan, quand le feuillage tremble et danse dans le vent et qu'on entraperçoit un éléphant... Image incongrue, comme si on ne pouvait croire au bonheur ?
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Créée
le 20 sept. 2015
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