Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
Langueur narrative en phase avec la mélancolie du personnage principal, plus attaché à sa famille que son frère; tonalité acidulée poussée soulignant la nature artificielle de l'île, son décalage avec la réalité ordinaire cambodgienne, quand bien même considérée au sein de la capitale. Soucis constant d'inscrire les protagonistes dans ce milieu urbain, que ce soit dans la banlieue ou sur Diamond Island (dialogue des jeunes ouvriers se passant un dictionnaire d'anglais cadré en plan très général, par exemple, privilégiant la présence du chantier).
On aperçoit bien les divisions sociales que provoque cette brutale implantation de la modernité, conforme au modèle occidental. Bora happé par l'univers consumériste chic et froid de la classe moyenne branchée naissante, les autres se maintenant au nez-de-chaussée pour un emploi de vigile ou s'adonnant collectivement au karaoké pour se détendre au milieu des guirlandes colorées.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Solitude, Individualisme, Famille, Film français et Jeunesse
Créée
le 23 janv. 2024
Critique lue 1 fois
D'autres avis sur Diamond Island
Diamond Island (Koh Pich en cambodgien), au confluent du Mékong et de la Bassac river à Phnom Penh, est l’endroit choisi par des promoteurs pour édifier un complexe luxueux qui attirerait les...
Par
le 10 janv. 2017
11 j'aime
Deuxième long-métrage du réalisateur cambodgien Davy Chou, Diamond Island a été présenté à la Semaine de la Critique à l’occasion de la soixante-neuvième édition du Festival de Cannes. Le film...
Par
le 26 mai 2016
9 j'aime
J'ai vu "Diamond Island" quelques jours après Noël et j'en suis sorti très enthousiaste. Une belle sensibilité, une tendresse toute particulière à l'adresse des personnages et un grand soin porté à...
le 8 janv. 2017
7 j'aime
3
Du même critique
Satire politique engagée à l'échelle du continent, par le truchement comme on dit d'un voyage initiatique. Des atmosphères très originales, variées, ayant recours au réalisme magique typiquement...
Par
le 14 avr. 2024
1 j'aime
D'une infinie délicatesse, comme ces plans trois-quarts dos accompagnant les protagonistes dans leurs détresse muette, solitaire (Kisako, la mère, en particulier). Dénonciation d'une morale sociale...
Par
le 7 avr. 2024
1 j'aime
Très bel album jazz contemplatif, classique, avec ce bel ancrage folk britannique par ses déroulés de harpe et son invitation méditative métissée vers l'orient, invitant le koto. Certes pas tout à...
Par
le 13 mars 2024
1 j'aime
